A 22 ans, Remco Evenepoel (Quick Step Alpha Vinyl) se bat pour remporter la Vuelta. Il est pour l’instant le porteur du maillot rouge devant Primoz Roglic et Enric Mas. Rien n’est encore joué, mais le Belge gère très bien la pression. Succèdera t-il à Johan De Muynck, dernier Belge vainqueur d’un Grand Tour (le Giro) en 1978
Remco Evenepoel: « Je suis au courant de la pression mais il vaut mieux rester calme et y aller jour après jour. Il reste six étape Ce ne seront pas les montées les plus dures mais la fatigue arrive .
Au début, nous visions une victoire d’étape et une place dans les cinq ou dix premiers du classement général, donc nous aurions certainement signé pour ce scénario. Tout ce qui vient maintenant est du bonus »
Succéder à Johan De Muynck
« Je réalise que je peux devenir le premier vainqueur belge d’un grand tour depuis longtemps (Johan De Muynck sur le Giro 78), mais je dois rester calme car il y a encore six jours difficiles à venir. Et nous avons vu la semaine dernière qu’une chute peut arriver à tout moment.
Plus je franchis d’étapes sans perdre de temps, mieux c’est. Et puis samedi, sur la dernière étape de montagne, ce sera une grande bataille. Ma plus grande peur ? Tomber malade et ne pas pouvoir finir. Ce serait un cauchemar. Sur les routes espagnoles, qui ne sont pas toujours très bonnes, le danger d’un accident se cache aussi derrière chaque virage. »
Son état de forme
« À cause de ma chute de jeudi, mon corps était très raide. Je ne pouvais pas me tenir debout sur mes pédales, ce qui est très important sur des cols aussi raides. Quand Mas y est allé hier, je n’ai pas paniqué. Je ne voulais certainement pas dépasser ma limite. Maintenant, je sens que la raideur disparaît. Les prochains jours, je dois juste essayer de suivre. Je ne regarde pas seulement Mas et Roglič, mais les cinq premiers.