Il a tout juste 20 ans, n’est que néo pro en WorldTour chez Lotto Soudal, mais il a déjà 6 victoires à son compteur. Le phénomène Belge Arnaud De Lie a accordé une interview à Sporza, dans sa ferme à Lecscheret (il vit avec sa famille). Sur sa dernière victoire, il a mimé les cornes de Taureau sur son casque. La raison? Son surnom c’est le Taureau. L’élevage est sa passion après le cyclisme. Quand il n’est pas sur son vélo, ce fils d’agriculteur donne un coup de main à la ferme de ses parents àArnaud De Lie à Sporza
: « J’ai grandi dans une ferme. J’aime le contact avec les animaux. Ils m’ont toujours comparé à un taureau. J’ai toujours été un peu plus solidement bâti que les autres cyclistes coureurs. Beaucoup disent aussi que j’ai une énorme puissance dans un print, comme un taureau. La comparaison était donc facile à faire. »
Le championnat de Belgique?
« Je pense que je vais devoir battre les plus grands. Wout van Aert est peut-être le meilleur coureur du monde. Tout est possible, mais il ne faut pas oublier que dans un championnat de belgique, il faut aussi avoir de la chance. Il faut aussi que ce soit un sprint du peloton. Champion de Belgique ? Je pense que je vais devoir battre les plus grands. Wout van Aert est peut-être le meilleur coureur du monde.
Son idole? Tom Boonen
« Quand j’étais petit, je voulais être comme Boonen. J’espère donc devenir un peu comme Boonen. Il suffit de regarder son palmarès. Johan Museeuw a plus ou moins le même chemin que Boonen. Ce sont de vrais Flandriens. Et si je pouvais choisir, je voudrais être comme eux. Ils pouvaient faire un sprint et ils étaient des tueurs. »
Il restera fidèle à Lotto Soudal même en cas de descente en 2ème division
« Je veux rester avec eux. Il est vrai que le WorldTour est important, mais vous ne pouvez pas seulement penser à cela. Vous devez également penser à l’équipe et à ce que vous en faites. Ma décision de rester avec Lotto Soudal pour les deux prochaines années est déjà prise. »
Son travail à la ferme
« Quand je suis à la maison, je trais les vaches. Puis je me lève à 7 heures du matin pour aider mon père. Le soir, j’aide de cinq à sept heures et demie jusqu’à ce que mon père ait fini de tout faire. Je pense que toute profession que l’on veut bien faire est difficile. Je ne veux pas dire qu’être agriculteur est plus difficile. Cela dépend de la discipline. Si vous avez de la discipline, alors ça marchera. »