Après avoir montré sa suspicion envers l’utilisation des freins à disque dans le peloton professionnel en février 2021, Chris Froome a révélé à Cyclingnews qu’il avait fréquemment utilisé cette technologie de freinage lors de sa première saison avec le team Israel Start-Up Nation. Le Britannique travaille avec le fabriquant de vélo Factor pour apporter d’autres améliorations aux freins à disques.Précédemment, Chris Froome avait roulé sur des vélos Pinarello équipés de freins sur jante pendant une décennie chez Team Sky puis chez Ineos Grenadiers. Mais en arrivant chez ISrael Start Up, il est passé sur un vélo Factor équipé Shimano. Il a ensuite rejoint un consortium qui a investi dans le capital dans l’entreprise Factor et sa filiale de pièces et accessoires Black Inc. Depuis, il travaille sur l’amélioration des freins à disques.
Chris Froome à Cyclingnews : « Personnellement, je ne pense pas que la technologie soit encore là où elle devrait être pour le cyclisme pro. Vous vous arrêtez toujours quand vous devez vous arrêter. Sur le sec, sur le mouillé, ils font le travail. Ils font ce qu’ils sont censés faire. L’inconvénient des freins à disque : le frottement constant, la surchauffe, les disques qui se déforment un peu lors de descentes sur plus de cinq ou 10 minutes de freinage constant. »
Après avoir couru pendant 70 jours en compétition et passé des centaines d’autres jours et d’heures à s’entraîner sur son Factor et les freins à disque, Froome a pu apporter quelques changements sur certains défauts.
“J’ai roulé avec eux la majeure partie de ma saison, je n’ai couru avec des freins sur jante qu’une ou deux fois. Je pense que c’est toujours une technologie pour les vélos de route mais qu’il y a encore quelques problèmes sur les courses professionnelles. Mais c’est une technologie qui évolue et j’ai travaillé avec les gars de Factor. Je suis aussi l’un des propriétaires, donc mon rôle est de participer au développement et au retour d’informations après les courses.
Nous avons en fait résolu la plupart des problèmes que nous avions plus tôt cette année avec les freins à disques. La distance entre les disques et l’étrier de frein est si fine, juste un à deux millimètres de chaque côté, il y a donc un risque de surchauffe et de déformation, ce qui peut signifier que les disques touchent les étriers (…) Les marques tentent d’apporter des changements et des améliorations et j’espère que c’est une technologie qui ne fera que s’améliorer et ne fera que rendre le sport plus sûr.”