Peter Sagan a triomphé sur Paris-Roubaix en 2018. Lors de la dernière édition, de 2019 où Philippe Gilbert a gagné, il a terminé cinquième. Cet enfer, il l’aime et la déteste. Mais étrangement, il ne l’a jamais faite sous la pluie. On annonce justement une météo capricieuse pour ce week end et le Slovaque aimerait bien savoir ce que cela donne sous ces conditions comme il l’a confié sur le Het NieuwsbladPeter Sagan
: « Je n’ai jamais couru une édition de Paris-Roubaix sous la pluieParfois, c’est mouillé sur quelques secteurs à cause de la pluie des jours précédents, mais le jour même, nous n’avons jamais eu de pluie.
Je me souviens de l’étape du tour de France à Roubaix en 2014. C’était très spécial. De toute façon, une étape de Roubaix dans le Tour est toujours différente car les coureurs du classement ont aussi leurs intérêts. Au printemps, on ne voit que les coureurs classiques, au Tour, tout le monde est encore plus nerveux. Je me souviens qu’au premier tronçon, tout était divisé et que ça allait très vite, du début à Ypres jusqu’à la fin. »
Mais non, je ne vais pas avoir peur si c’est mouillé, mais je sais que ce sera spécial. De toute façon, on ne peut pas comparer ces quelques secteurs d’une étape de Roubaix dans le Tour avec le vrai Roubaix. C’est une course épuisante et la pluie la rend encore plus difficile. Je le sais depuis 2014.
Nous sommes des combattants sur le vélo ce jour-là et tous les fans de cyclisme adorent ça
En fait, j’ai une relation amour-haine avec cette course. Si vous êtes chanceux ce jour-là, Roubaix est une belle course, mais si vous êtes malchanceux, Roubaix peut devenir une course très longue et terrible. Regardez la liste des gagnants : il y en a beaucoup différents. Soit ils gagnent par chance, soit ils ont les meilleures jambes ce jour-là. Des milliers de choses peuvent arriver en chemin. Vous pouvez avoir une crevaison au mauvais moment, tomber ou être retenu par une chute et cela peut vous affecter pour le reste de la course. Dans Paris-Roubaix, on peut perdre beaucoup d’énergie à des moments stupides et il faut alors courir après ces coups du sort.
Même si vous n’êtes pas le meilleur à Roubaix, vous pouvez toujours gagner. Vous pouvez le voir dans l’histoire. Mais quoi qu’il en soit, c’est certainement une course agréable à regarder à la télévision, je le comprends. Nous sommes des combattants sur le vélo ce jour-là et tous les fans de cyclisme adorent ça. »