Egan Bernal (Ineos Grenadiers) l’avait promis. Lui, un top 10 il s’en fichait comme sa première chemise. Qui se souviendra du 5 ou 6 ème de la Vuelta dans un an? Il voulait le podium quitte à tout perdre. Et il a tenu ses promesses. Avec Primoz Roglic, ils ont mis le feu à la plaine sur la Vuelta. Dans le final, il a payé son audace, mais qu’importe! Il a osé et on s’en souviendra encore mieux qu’une place dans le top 10 ! A 61 kilomètres, il a lancé son attaque lors de la deuxième ascension de la montée de La Collada Llomenaa avec Primoz Roglic. La paire s’est bien combinée pour creuser un écart, mais alors que la course frappait les pentes de la tristement célèbre montée de Lagos de Covadonga, Bernal a commencé à payer son audace,Au final, il termine septième à 1:35 du vainqueur Roglic. Mais qu’importe, il a marqué l’histoire de la Vuelta ! Egan Bernal
: « J’essayais juste de profiter de ma journée et de faire du vélo. C’est tout. Aujourd’hui, nous avions un plan dans le bus mais dans ma tête, je pensais juste à profiter de ce moment. J’ai beaucoup souffert pendant cette Vuelta mais aujourd’hui j’avais enfin des jambes. Je visais à rendre la course difficile, ce que j’ai fait. Je profitais de chaque kilomètre, même quand c’était dur.
J’étais heureux de faire partie de ce mouvement gagnant pour Roglic. Primoz était courageux. Je n’avais rien à perdre mais il était fondamentalement le leader de la course et il m’a accompagné. Il était le plus fort aujourd’hui et je suis heureux pour lui . »