Il débute son premier Grand Tour sur le Tour de France, Mathieu van der Poel (Alpecin Fenix) est déjà l’un des grands favoris pour la victoire d’étape à Landerneau. Il s’est confié à Wielerflits sur cette Grande Première. Il a coché les premières étapes et se verrai bien en jaune.
Mathieu van der Poel: « Jusqu’à présent, je n’ai pas vraiment remarqué de différence avec les autres compétitions. Je pense que c’est assez comparable, au niveau de l’intensité, aux grandes classiques, comme le Tour des Flandres. Je soupçonne que le rythme effréné sera le même dans les finals, même si les coureurs du classement viendront maintenant aussi lutter en tête. D’un autre côté, beaucoup de courses de nos jours sont devenus très mouvementés. »
Les premières étapes
« Il y a beaucoup à gagner sur les deux premières étapes. De nombreux coureurs vont s’y attarder. Bien sûr, vous pouvez également gagner un maillot jaune si vous remportez la première et je ferai tout pour gagner une étape. Si c’est sur la première ou seconde, ce serait très bien tout de suite. Mais c’est mon premier Tour et je suis aussi là pour découvrir un Grand Tour. J’y vais, mais ce n’est pas facile. »
Brest Landerneau avec ces 2 700 mètres de dénivelés qui sont au menu.
» Après le test PCR de jeudi, nous avons reconnu les trente derniers kilomètres. Ma conclusion : c’est une étape très dure avec un final difficile. Beaucoup plus dur qu’il n’y paraît. La dernière montée n’est jamais vraiment plate et elle est assez longue. Au début, c’est tout de suite raide et vous avez des sections à plus de 10 % de pente moyenne
Il existe de nombreux scénarios différents qui peuvent se jouer ici. C’est aussi parce que différents types de coureurs peuvent faire quelque chose ici. Ça va être intéressant. Au moins, je ne ressens pas plus de pression que d’habitude. Dans une bonne journée, la première étape devrait très bien me convenir. Je dois vraiment faire de mon mieux pour remporter la victoire sur une telle arrivée (…)
Si le parcours le permet, j’aurai certainement envie de rouler à ma façon. C’est comme ça que je préfère courir. Mais samedi, ce sera difficile. La montée vers la montée finale est très rapide, sur des routes larges et descendantes. Il est alors presque impossible de sortir seul avant. Attaquer tôt n’est pas une option. Mais plus tard dans la semaine, il y aura des étapes qui ont des profils de classiques. Et je pourrais peut être sortir à cinquante kilomètres de l’arrivée. Je pense que ce serait bien pour les spectateurs aussi.
Son rival Julian Alaphilippe
« Il sera là très certainement. Je connais bien Julien. Il est capable de tout, je pense. Il y a deux ans, il a déjà montré qu’il pouvait le faire. Il a ensuite était en jaune pendant très longtemps et a finalement terminé cinquième du Tour. Le profil de cette année lui va très bien. Je ne sais pas s’il a des ambitions de classement général, mais au Tour de Suisse, il a montré qu’il était l’un des meilleurs grimpeurs »
PHOTO MARIE GRENECHE/TG4/ BE CELT