On parle souvent (et même tout le temps des champions). Mais on oublie souvent l’essentiel: nos jeunes, ceux qui les yeux émerveillés, sur le bord des routes, soutiennent nos champions. Ces gamins sont notre avenir. A la veille de la doyenne des classiques et suite à la crise sanitaire qui met à mal le lien entre le public et les coureurs, Be Celt donne donc la parole à Léo, 13 ans, jeune Belge fan de cyclisme. Habitant sur le parcours de Liège-Bastogne-Liège entre la Côte du Stockeu et la Côte de la Haute Levée, un local de la course joue le jeu de l’interview:
une passion
Be Celt : Peux-tu nous expliquer pourquoi tu aimes le cyclisme ? Léo:
C’est pour moi une passion. J’aime le cyclisme car c’est un sport qui peut paraître individuel, mais au final si tu es tout seul, sans coéquipiers, tu as beaucoup moins de chance de gagner. Tout le monde a une place bien définie et un rôle à jouer dans l’équipe que ce soit les mécanos qui doivent fournir un bon matériel, les équipiers ou bien encore le directeur sportif qui donne les bonnes informations au bon moment. J’aime le regarder, mais aussi le pratiquer, j’ai à mon actif le Stockeu et la Haute Levée.
Ma course préférée est Liège-Bastogne-Liège
BC: Quelle est la course que tu préfères suivre ? Sur place ou devant la Tv.L:
Ma course préférée est Liège-Bastogne-Liège car c’est une course qui mélange le punch, l’expérience et le talent. Il y a souvent des rebondissements. Je me rends sur la côte de la Redoute pour assister à l’acclamation des supporters de Philippe Gilbert où l’ambiance y est toujours folle. Ensuite, je rentre vite à la maison pour suivre l’arrivée. J’ai déjà eu l’occasion de me rendre sur le Tour de Wallonie et une étape du Tour de France, mais la doyenne des classiques reste ma favorite.
BC: As-tu un souvenir marquant en particulier quand on parle du cyclisme?
L: Mon meilleur souvenir, c’est quand une course de vélo est arrivée à Stavelot, la ville où j’habite et que tous les cars des équipes étaient garés sur la place de la ville. Je suis ressorti de là avec de chouettes souvenirs comme des photos et des souvenirs. Un autre souvenir marquant est la victoire de Philippe Gilbert après son attaque dans le Cauberg aux championnats du monde à Valkenburg en 2012. Je n’ai pas eu la chance de m’y rendre mais j’ai vibré derrière mon écran de TV.
Le bidon de Philippe Gilbert
BC: Quel est ton plus beau trésor ?L:
Mon plus grand trésor à ce jour est une photo avec Philippe Gilbert et un bidon récupéré lors d’un Liège-Bastogne-Liège.
BC: En parlant de bidon, que penses-tu de la nouvelle règle qui sanctionne le jet de bidons?
L: C’est n’importe quoi ! Les dirigeants ont vu que l’écologie était à la mode et du jour au lendemain ils se sont dit : » et si on faisait ch…. les coureurs. » L’exemple de M. Schär me vient en tête. De mon avis, c’était ridicule de disqualifier un coureur parce qu’il jette son bidon alors que c’est que les supporters attendent le long du parcours, moi le premier !
Be Celt: Pour terminer, même si nous avons une petite idée, quel est ton coureur favori?
Léo: (sourires) C’est Philippe Gilbert! J’aime son équipe car il y roule. Et Jumbo Visma, car j’apprécie également Wout Van Aert.

Article Guillaume NICOLAS/BE CELT