Dans une longue interview pour le journal l’Equipe, Julian Alaphilippe est revenu sur l’incident du Tour des Flandres où il a percuté le motard qui était devant lui. Blessé à la main, le champion du monde avait été contrait à l’abandon. Plâtré depuis, il attend avec impatience de remonter sur un vélo. Julian Alaphilippe à l’Equipe: «
‘Il parlait à la radio, il n’était pas concentré’. Que je regarde devant ou derrière, que j’aie les mains sur le guidon ou pas, que je boive,… Cela n’aurait rien changé. Quand van der Poel s’écarte au dernier moment, je ne peux rien faire. Je ne dis pas que c’est de sa faute, qui ne me prévient pas. Je ne dis pas que c’est de la faute du pilote de la moto, qui n’a rien à faire là. Non, non, non… J’ai entendu que le motard s’en voulait, qu’il n’était pas bien avec cette histoire. Il ne faut pas qu’il s’inquiète. Je ne lui en veux pas, c’est un fait de course. Et de toute façon, je ne suis pas quelqu’un de rancunier. Van Aert et van der Poel m’ont tous les deux envoyé un message, c’est sympa de leur part (…) »
Sans cette chute…
« J’aurais attaqué mes adversaires, ça c’est sûr ! Il restait le Vieux Quaremont et le Paterberg. Je n’aurais rien eu à perdre à le faire puisque le sprint aurait été compliqué à gagner. Je n’avais aucun complexe à les défier sur leur terrain »