Sur la chaîne Italienne, la RAI, à l’arrivée de la 7ème étape à Brindisi, le directeur du Giro Mauro Vegni a admis qu’il y avait des inquiétudes pour la continuité du Giro en raison du nombre croissant de cas de COVID-19 signalés en Italie ces derniers jours.L’ASO a confirmé ce matin que Paris-Roubaix était annulé après que la métropole de Lille soit placée en alerte maximale en raison du nombre croissant de cas de Covid. Mauro Vegni sait que le Giro n’est pas non plus à l’abri de cette mésaventure. Mauro Vegni
« Je pense que si nous nous retrouvions nous-mêmes dans une telle situation, nous ne pourrions pas faire grand-chose. Si les autorités nationales décidaient quelque chose, nous devrions nous conformer à leur décret
Aujourd’hui, nous avons eu confirmation de l’annulation de Paris-Roubaix. Je suis vraiment triste, car nous perdons l’une des plus importantes classiques du cyclisme, comparable à Milan-San Remo. C’est dommage. Et surtout, la situation m’inquiète parce que cela signifie que le niveau de contagion augmente, et qu’il nous reste encore deux semaines de Giro ».
Jeudi, 4 458 nouveaux cas de COVID-19 ont été signalés en Italie, soit le niveau le plus élevé depuis que le pays a été mis en quarantaine durant le mois d’ avril. En début de semaine, le gouvernement italien a prolongé l’état d’urgence du pays jusqu’au 31 janvier, tandis que jeudi, le port du masque est devenu obligatoire à l’extérieur.
« Le cyclisme vit par le public qu’il attire, mais malheureusement, les foules augmentent aussi le risque de contagion. Je ne connais pas les conditions en Espagne, mais d’après ce que j’ai entendu, ils sont en alerte ces derniers jours, ce qui n’est heureusement pas encore le cas en Italie. Mais comme je l’ai déjà dit, je crains pour les deux semaines qu’ils nous restent ».
Nous avons deux sujets de préoccupation : Le COVID-19 et la troisième semaine. Pour la première, nous ne pouvons rien faire d’autre que de rester vigilants et de continuer à respecter tous les protocoles qui ont été définis. La troisième semaine est un problème qui ne se pose pas pour l’instant, car nous avons déjà étudié toutes les solutions nécessaires pour mener à bien le Giro d’Italia sans en dénaturer le caractère ».