Le néerlandais Tom Dumoulin se plait au sein du team Jumbo Visma. A tel point qu’il le compare au célèbre club de foot espagnol qu’est le Real de Madrid. Blessé l’année dernière, il ne sent plus pourtant la pression qu’il avait sur les épaules depuis 2012. Avec de nombreux leaders au sein du team, il se sent revivre. Il l’a déclaré au journal Algemeen Dagblad Tom Dumoulin
: « Avec Jumbo Visma, j’ai l’impression d’avoir rejoint le Real de Madrid du cyclisme. De plus, ils sont néerlandais, je n’aurais pas pu souhaiter mieux.
Je voulais juste aller dans une équipe où je ne suis pas le seul leader toute l’année. Steven Kruijswijk, Primoz Roglic et moi voulons la même chose : gagner le Tour. C’est aussi l’objectif de l’équipe, et nous devrons tous accepter pendant le Tour que peut-être que l’un de nous est meilleur et travailler alors pour lui »
Sa vie durant la pandémie
« Maintenant, avec la pandémie lié au coronavirus, je me sens à moitié au chômage. Je m’entraîne, mais pas très dur, parce que tu t’entraînes pour quoi ? Je m’assure de rester en forme, mais j’essaie de ne pas trop me fatiguer afin de ne pas être sensible à tout et à rien. Mais je me sens toujours comme un cycliste. C’est le point positif de l’année écoulée. Je me souviens combien j’aime faire du vélo, avec tout ce qui l’entoure. »
La pression?
« Vers 2019, j’ai commencé à sentir le poids de tout ça donc, à cet égard, il était bon de prendre une distance forcée par rapport au cyclisme et au monde du vélo. J’avais l’espace pour me poser quelques questions : qu’est-ce que j’aime ? Qu’est-ce que je n’aime pas ? Comment gérer cela ? Cela m’a donné beaucoup de réponses ».
Gagner le tour de France?
« Je crois fermement que je peux. Le Tour 2018 n’a pas eu autant de kilomètres de contre-la-montre. J’ai perdu du temps sur le Mûr-de-Bretagne sur la 6ème à cause de la malchance, et j’étais loin d’avoir une préparation idéale, mais j’ai quand même terminé deuxième ce jour là.
Les contre-la-montre sont les bienvenus, mais je n’en ai pas besoin. J’étais mieux en montée en 2018 qu’en 2017. Il y avait une tendance à la hausse, mais elle a été impitoyablement interrompue ».