Un tour de France à huis-clos est l’idée émise par la ministre des sports française en concertation avec ASO. Le média Belge RTBF a , alors, contacté certaines mairies qui seront les villes étapes pour demander leurs avis. Leurs conclusions sont mitigées.Pascale Schwartz (directrice générale des services à la mairie de Saint-Martin-de-Ré,ville arrivée de la 10e étape) à RTBF.
« On est très en retard. A cause du confinement, les travaux de voirie sont à l’arrêt alors qu’ils sont indispensables à l’accueil de la Grande Boucle. La préfecture fonctionne également au ralenti. C’est elle qui doit pourtant valider nos plans de sécurité. Les dossiers indispensables à la venue du Tour sont, à juste titre, laissés de côté pour le moment. »
Un tour de France à huis-clos? Impossible
« C’est impossible », pour Pascale Schwartz. « Comment serait-il possible d’empêcher les gens de se placer le long des routes ? On n’est pas en mesure de disposer un gendarme tous les 5 mètres pour faire respecter cette décision. »
Le huis-clos serait un tour de France au rabais, c’est ce que pense le maire de Lure, Eric Houlley. « On n’est pas là pour sauver les droits télé. C’est tout ou rien ! Il est hors de question d’accueillir un tour au rabais. »
Même son de cloche pour Michel Valla, maire de Privas. « On sait que nos commerçants vont avoir un retour. Mais sans spectateur, sans visiteur, cela n’a plus de sens. »On investit beaucoup d’argent parce que le Tour est une magnifique vitrine pour notre ville ».
Selon les informations de RTBF, ASO aurait fixé le 15 mai comme date limite pour une décision finale.