A 29 ans, l’Irlandais Sam Bennett rejoint l’équipe qui l’a fait tant rêver étant adolescent ; « La Deceuninck Quick Step ». Sam Bennett est né en Belgique à Wervik où son père évoluait comme footballeur professionnel mais le clan « Bennett » est natif de Carrick On Suire, la ville de Sean Kelly justement. L’ancien stagiaire de la FDJ en 2010 (Il ne fut pas conserver) est l’un des plus grands sprinters actuels. Vainqueur de 2 étapes de Paris Nice, d’une étape sur le Dauphiné, de 3 étapes sur le Binck Bank Tour cette saison, il a aussi remporté par 5 fois des étapes de Grands Tours (3 sur le Giro et 2 sur la Vuelta). Hier soir, il s’est entretenu avec la télévision nationale Irlandaise RTE. Il a parlé de son bonheur de rejoindre la « Quick Step » et de celui qui l’a inspiré ; Le « King » Sean KellySam Bennett ;
« Deceuninck-Quick Step était l’une de mes équipes de mes rêves, surtout quand j’étais adolescent. Je suis dans mes meilleures années maintenant. Cette équipe est l’équipe la plus gagnante de ces dernières années. C’était quelque chose dont je voulais vraiment faire partie. C’était une opportunité qui s’est présentée au bon moment et je ne pouvais pas la laisser passer. J’ai vraiment l’impression de passer à un niveau supérieur. Je veux vraiment retourner sur le Tour de France, c’est un objectif important pour moi ».
Le tour de France est un objectif important pour moi
« Deceuninck-Quick Step » est plutôt une équipe de sprint et ils recherchent des victoires d’étape plutôt que des classements. C’est l’équipe parfaite pour moi. Je vais être un de leurs leaders sur sprint, donc je suis très bien traité. Je pense que ça va être une bonne collaboration
Je peux être plus polyvalent dans les courses auxquelles je participe. Chaque année, j’essaie de m’améliorer. Je veux obtenir au moins treize autres victoires la saison prochaine. »
Sean Kelly
Il a surtout découvert qui était le « King » Kelly à l’étranger.
« C’est devenu encore plus vrai quand je suis allé à l’étranger et sur les courses, celles qu’il avait aussi fait. J’ai parfois eu du mal sur ces courses alors qu’il les avait gagnées sept fois. Une fois que j’ai su à quel niveau il était, il est devenu de plus en plus une source d’inspiration pour moi. Il est extraordinaire. »
Peut-être qu’à l’avenir je pourrais ressembler davantage à Sean dans les classiques, mais pour l’instant je regarde davantage les sprints du peloton et des choses comme le maillot vert du Tour de France. »
PHOTO TOUR DE BURREN