Cinq mois après son terrible accident sur le Dauphiné qui lui a causé des fractures au fémur, à la hanche, au coude, aux vertèbres et au sternum, Chris Froome était de retour sur le crit de Saitama. Un processus de retour en douceur que le quadruple vainqueur du tour de france fait en mode « tourisme » selon ses propres propos. Il boite encore mais peut désormais rouler, le plus important. Il s’est confié à Cyclingnews.
« Je peux certainement faire du vélo mieux que je ne peux marcher en ce moment
Il y a eu une étape quand j’avais besoin de béquilles, même pour monter sur mon vélo. Je pouvais voir les regards que les gens me lançaient, en marchant jusqu’à mon vélo avec ces béquilles, mais je montais et c’était beaucoup mieux sur le vélo.
Près de cinq mois après l’accident qui lui a causé des fractures au fémur, à la hanche, au coude, aux vertèbres et au sternum, Froome est de retour, mais il est incapable de tourner les pédales à un rythme plus que ce qu’il décrit comme le « rythme touristique ».
Dans une dizaine de jours, il repassera sur la table du bloc opératoire pour lui enlever des plaques de métal dont celle sur ses hanches.
La hanche
« La plaque de hanche, c’est pourquoi je boite en ce moment. Elle piège quelques tendons et j’ai de la difficulté à mettre de la pression dessus quand je marche,
La fracture du fémur, c’est incroyable. Il y a un très bon rétablissement, l’os est devenu très fort. Ces vis restent à l’intérieur, probablement pour toujours. J’ai vraiment de la chance que les fractures soient à l’extérieur des articulations (…). C’est juste le coude qui est sur une articulation, mais en même temps, c’est seulement le coude, et ça guérit très bien aussi. »
Un 5ème tour de France, un objectif très important pour Chris Froome
« Il n’y a aucune garantie dans le sport et dans la vie en général avec ce genre de processus, mais si je suis de retour en course en février… Je ne sais pas quel serait ce niveau, mais j’espère que d’ici quatre mois, je pourrai reprendre le Tour de France comme d’habitude. C’est mon but et, jusqu’à ce que je trouve une raison de croire que ce n’est pas possible, j’en fais mon objectif
C’est ce qui me motive en ce moment. J’ai l’impression d’être sur le point de rejoindre le club des cinq. C’est un objectif très important pour moi. Avec les Jeux Olympiques sur un parcours vraiment vallonné, c’est l’objectif parfait pour le suivi du Tour de France. C’est une saison qui a beaucoup à offrir.
C’est une chose de courir, et c’en est une autre d’essayer de gagner le Tour de France. Ce sont deux niveaux très différents. Comme je l’ai dit, il n’y a aucune garantie. Ce que je sais, c’est que je vais lui donner absolument tout ce que j’ai. J’ai toujours l’impression d’en avoir plus en moi. »