Pour sa première année chez les pros, et pour sa première année espoirs par la même occasion, le double champion du monde juniors, vainqueur du Tour de Belgique, de la Clasica San Sebastian et champion d’Europe du contre la montre élites, le prodige Remco Evenepoel prendra le départ du Grand Prix du Quebec aujourd’hui. Une bonne prépa avant le mondial dont il fera sa première expérience en tant qu’élite. En conférence de presse au Québec, il a déclaré y aller sans pression comme le relate Cycling news. Rems Evenepoel
; « Oui, je suis le champion d’Europe, donc il faut rêver, je pense. Mon objectif est d’être sur le podium. Si je n’y suis pas sur le podium, qu’il en soit ainsi ; je pense que ma saison a déjà été parfaite. N’importe quoi de plus serait bien, mais je roulerai sans pression. Disons que le top 5 serait bien, le top 3 serait le top, et gagner serait magnifique.
C’est la plus longue course que j’aie jamais faite, mais nous l’avons déjà di aussit avant San-Sébastien, et j’ai gagné. Mais ce sera sept heures sur un vélo cette fois-ci, et c’est très long. Nous verrons. On ne sait jamais.
Le Championnat du monde est toujours un jour spécial. Ce n’est pas toujours logique. Espérons que cette année, nous pourrons faire quelque chose de spécial. Le plus important est de ramener le maillot arc-en-ciel à la maison. Il y a de grandes chances que le maillot vienne en Belgique cette année. »
Comme Mathieu van der Poel, ne pas subir, ne pas attendre le sprint final; Attaquer
« Je ne pense pas pouvoir attendre le sprint, donc, si je fais quelque chose, ce doit être en attaquant. Mais j’ai déjà lu que Mathieu van der Poel n’attendrait pas non plus, alors je sais qui suivre.
Nous ne pouvons pas contrôler la course parce que nous n’avons pas qu’un seul leader comme les Pays-Bas, qui ont Van der Poel. C’est la même chose pour la France, avec Alaphilippe, donc c’est à eux de le faire, ou peut-être l’Espagne et la Slovaquie
Ce n’est pas à nous de contrôler la course, c’est à nous de mettre les autres équipes en difficulté. Je pense que c’est notre force pour cette année : nous pouvons mettre des équipes en difficulté et, au final, nous pouvons faire quelque chose de spécial. »
Remco Evenepoel qui devait s’installer à Monaco, a décidé de ne pas y aller au final après avoir passer quelques jours; « Monaco, c’est trop chic, trop grand, trop mondain, trop hautain, trop…. »