Mathieu van der Poel prépare le championnat du monde sur route dans le Yorkshire. Puis ensuite ce sera l’épreuve test olympique de VTT. Ce qui veut dire aussi qu’il ne prendra pas part aux premiers cyclo-cross de la saison comme il l’a confirmé en conférence de presse avec son team CORENDON CIRCUS, propos rapporté par le journal Het Nieuwsblad. Il a aussi confirmé son choix de faire l’impasse sur l’épreuve sur route des JO, ne se préparant exclusivement pour le VTT pour ces Jeux Matthieu van der Poel
; « Je vais d’abord aux Championnats du monde, puis je participerai à l’épreuve de test olympique de VTT à Tokyo, et ensuite je prends un peu de repos. Je serai bien sûr l’un des favoris aux Championnats du Monde. Je suis d’accord avec ça »,
Pourquoi avoir choisi de ne pas participer aux championnats du monde de VTT.
Matthieu van der Poel; « Ce n’était certainement pas un choix facile. J’ai suivi le championnat du Monde, mais il faut faire des choix. Le championnat du monde dans le Yorkshire est taillé sur mesure pour moi et ça n’arrive pas tous les ans. Le Championnat du monde s’est déroulé à Sainte-Anne au Canada et je n’y suis jamais allé auparavant. Cela a également joué un rôle, qui sera l’année prochaine à Albstadt, un parcours que je connais. Bien sûr, ça fait mal pendant un moment, mais le Yorkshire est l’objectif maintenant. Parfois, un championnat du monde sur route est complètement plat ou, comme l’année prochaine, vraiment pour les grimpeurs. Je dois tenter ma chance maintenant. »
A t-il reconnu le parcours du Yorkshire?
« Pas encore vraiment, à part ce pont qui était détruit et qui était dans les médias, je n’en sais pas plus, mais j’ai entendu dire que c’est pour moi, quelque chose qui ressemble à l’ Amstel Gold Race. J’ai cru comprendre qu’ils m’ont mis parmi les favoris. Mais il y en a beaucoup d’autres : Alaphilippe, Lutsenko… »
Son rôle de leader sur le mondial
« C’est au coach de décider, je serai le leader, mais tout le monde n’est pas obligé de rouler aveuglément à mon service. On verra ça le jour même. J’y travaille en ce moment et je n’ai pas de stress pour cela. J’ai du stress pour un championnat du Monde de cyclo-cross, mais je n’ai jamais de stress pour une course sur route. En VTT, on n’a jamais beaucoup de temps, il faut le faire tout de suite. Dans une course sur route, on peut remettre les choses en ordre après 180 km, pour ainsi dire. Une course sur la route s’ouvre souvent très tard, on verra. »