Suite aux différents appels des coureurs et managers sur les problèmes de sécurité sur le Binck Bank Tour et ailleurs, dont le dernier « coup de gueule » était celui de Sam Bennett au sujet des barrières, le président du CPA (Syndicat des coureurs pros), Gianni Bugno, a écrit un communiqué où il dénonce l’attitude de l’UCI dirigé par le Français David Lappartient.
Le CPA a donc communique aujourd’hui, dénonçant les conditions depuis le début de cette course entre la Belgique et les Pays-Bas le 12 août dernier.
Communiqué du CPA
« Il s’est avéré que cette course ne méritait pas le niveau World Tour, titre donné par l’Union Cycliste Internationale, malgré des problèmes évidents pour la sécurité des coureurs, dès le choix du parcours de la course. Les participants se plaignent uniformément des rues étroites, des obstacles non balisés, des courbes et des trous soudains au sol à proximité des arrivées, rendus encore plus dangereux par le mauvais temps, qui fait souvent rage dans cette région pendant le mois d’août, du dangereux passage des supporters, des barrières dangereuses. »
Gianni Bugno « Notre délégué a signalé les nombreux problèmes aux organisateurs et à l’UCI, dont le délégué à la sécurité vient enfin aujourd’hui à la course. Les coureurs font face à une course d’obstacles en ville, je me demande : qui l’a autorisée ? Demain, cette course se terminera, mais dans ces conditions, il n’est pas acceptable de rouler »
Il y a des règles et elles doivent être respectées. Pour l’instant, nous ne sommes pas seulement intéressés par les sanctions qui peuvent être imposées à l’organisateur, les accidents doivent être évités, nous ne pouvons pas continuer comme ça. Les coureurs ne peuvent pas risquer leur vie parce que l’organisateur n’est pas en mesure de garantir un certain type de normes de sécurité. De tels problèmes ne sont pas admissibles, une épreuve organisée de cette manière ne peut pas faire partie du World Tour
Nous sommes fatigués, l’UCI nous remercie pour nos rapports mais ne fait pas grand-chose pour changer les choses. Nous croyons au travail d’équipe, au dialogue et au travail des commissions, mais nous ne pouvons nous permettre de ne pas être pris au sérieux. Nous ne pouvons plus accepter ce modus operandi. Si c’est là l’attrait du cyclisme que vise la fédération internationale, nous allons certainement dans la mauvaise direction ».
Gianni Bugno