Leader du général du tour de France, Julian Alaphilippe a répondu aux question des médias venus en masse lors de la conférence de presse durant cette journée de repos. Ils étaient une centaine de journalistes venus écouter les propos du champion Français avant de prendre un selfie avec lui. Il préfère ne pas penser à Paris. Les Alpes seront une belle bagarre et le Français fera tout pour prolonger le bonheur. Cyclingnews a rapporté quelques questionsParis?
« Je ne sais pas si c’est réaliste, parce que je ne me pose pas la question. Je suis très heureux de ce que j’ai accompli jusqu’à présent. Chaque jour est juste un bonus supplémentaire depuis un petit moment, mais je veux que cela continue, alors je vais tout donner jusqu’à la fin. »
Je ne fais que continuer comme au cours des deux dernières semaines, prenant chaque jour comme il arrive et en profitant. C’est un honneur d’être le maillot jaune du Tour, nous avons donc changé notre plan et nous le défendons maintenant. Je donne tout chaque jour. Je ne vais pas partir en échappée maintenant. Je suis comme un leader de groupe. Sur ce Tour de France, je ne sais pas ce qui va arriver, mais je vais continuer à défendre le maillot.
Plus on se rapproche de Paris, plus on a le sentiment d’être différent, plus c’est spécial. Mais je suis réaliste face aux étapes difficiles qui s’annoncent. Le plus difficile reste à venir. Je ne veux pas rêver, mais Je vais tout donner. »
1min35 d’avance sur Geraint Thomas, Steven Kruijswijk troisième à 1min47, Thibaut Pinot quatrième à 1min50, Egan Bernal cinquième à 2min02 et Emmanuel Buchmann sixième à 2min14.
« 1min30, c’est beaucoup en même temps et rien du tout. Tout ce qu’il faut, c’est un moment de faiblesse. Lorsque vous voyez les profils des étapes finales, 1min30 n’est presque rien. Donc, tout est à jouer, mais le maillot est sur mes épaules et ceux qui veulent me l’enlever savent ce qu’ils doivent faire.
Pinot a montré qu’il était dans une forme exceptionnelle en montagne et que son équipe est forte. Je pense qu’il continuera à attaquer pour faire bouger les choses. Ineos a deux coureurs à Bernal et Thomas. Kruijswijk est très fort et a également de solides coéquipiers. Je ne peux pas dire qu’un gars soit meilleur que les autres. Ils ont des choses différentes à faire et j’espère qu’ils les feront. »