Ils sont père et fils, ils sont tout les deux champions du monde de cyclo-cross, champions des Pays Bas sur route, Adri van der Poel est le père de Mathieu van der Poel. Le palmarès d’Adri est des plus éloquents. Le Tour des Flandres en 86, Liège Bastogne Liège en 88, Amstel Gold Race en 90, 2 étapes sur le Tour de France (87 et 88) pour ne citer que quelques unes. Il est dorénavant le coach de ses fils Mathieu et David. Généralement discret, il s’est confié au site cyclingnews sur le premier tour des Flandres du fiston, Mathieu, qui est déjà l’un des favoris. Adri van der Poel;
» Jusqu’à présent, sa carrière s’est très bien construite. Il n’a pas participé aux grandes courses. Son objectif principal était de remporter une course au début de cette saison, et il en a déjà deux. Tout va très bien bien jusqu’à présent »
La « Touch » van der Poel; Tout comme son père, Mathieu aime attaquer tout le long de la journée
« Il n’aime pas rester assis toute la journée dans le peloton. On ne sait jamais quand il attaque. C’est la même chose que Van Aert, ils aiment rouler et attaquer….Lorsque vous restez dans le peloton, vous ne faites rien. Au moins là, vous avez réalisé quelque chose. »
Pas intimidé par la distance, ni par ce monument
« Comme toujours, je lui dirai « essayes de profiter de ta journée ». C’est une longue course, entre six et sept heures, et il doit être concentré tout le temps. Il doit essayer d’être à l’avant s’il le faut, essayez se détendre au besoin, essayez de faire un bon final et on ne sait jamais…
Pas de pression
« Pour gagner cette course, il faut être bon. C’est bon, il l’est. Mais il faut aussi avoir un peu de chance. Sinon, il vaut mieux qu’il attende jusqu’à l’année prochaine et ne gagne pas une tout les ans. (rires) »
Photo en tête COR VOS