Lors du prochain week-end sur le circuit Het Nieuwsblad, un coureur jetant un bidon vide dans le fossé s’exposera maintenant à de plus lourdes amendes. L’Union cycliste internationale (UCI) veut frapper fort et lutter contre cette pollution. Elle imposera, désormais, une amende de 200 à 500 francs suisses (176 à 440 euros) à tout coureur qui sera surpris en train de jeter son bidon ou autres détritus. Ceux qui le feront de manière dangereuse vers le public pourront même s’exposer à une amende de 1 000 francs suisses (881 euros)Philippe Marien, commissaire du jury UCI pour le Het Nieuwsblad et Kuurne-Brussel-Kuurne
: « Laisser tomber un bidon dans le canal ou laisser des ordures sur la route n’est plus acceptable à notre époque . Les amendes les plus élevées sont infligées lorsqu’un bidon est jeté dans le public « d’une manière dangereuse ». Il n’est pas interdit de donner des bidons vides aux fans, mais la manière doit changer.
Nous devons arrêter ces coureurs qui laissent leurs ordures partout. Nous devons arrêter ceux qui, juste après avoir roulé à côté de la voiture de l’équipe, jettent immédiatement leur bouteille en l’air. Les pros de WorldTour doivent agir de façon exemplaire. Avec des amendes plus élevées, nous voulons donner une bonne image et agir de manière responsable et écologique. Des zones de déchets sont prévues, peu avant et juste après la zone d’alimentation. En outre, les déchets peuvent être déversés dans une zone de déchets prévue à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée. »
Le journal Het Nieuwsblad a demandé son avis à l’un des grands favoris, le Belge Greg Van Avermaet (Team CCC)
« Moi et mes coéquipiers mettons des emballages et des gels dans la poche arrière jusqu’à ce que nous atteignons la zone de déchets. Sur le Tour d’Oman, par exemple, vous ne jetez pas une bouteille vide, tout simplement parce qu’il n’y a pratiquement personne et que cela ne sera jamais ramassé. Si cela est nécessaire, vous devriez alors renvoyer votre bouteille à la voiture.
D’autre part, un enfant aime avoir un bidon comme souvenir et cela appartient aussi quelque part au charme de la course. »