A 18 ans, le double champion du monde juniors (chrono et route) Remco Evenepoel est devenu néo-professionnel au sein du Team Deceuninck Quick Step. Le dernier vainqueur du Trophée Centre Morbihan a fait l’objet de toutes les attentions de la presse mais ce dernier ne se met aucune pression car il tout d’abord là pour apprendre le job auprès des champions comme Philippe Gilbert, Alaphilippe, Stybar, Jungels et bien d’autresIl va débuter sa première course pro sur le Tour de San Juan à la fin janvier avant de se rendre sur le Tour des Emirats Arabes Unis. Il s’est confié à Sporza.be
Remco Evenepoel;
« C’est agréable de voir tous ces gens qui s’intéressent à moi, mais je ne m’en occupe pas vraiment, je reste zen. Je suis déjà content d’être en stage avec les pros. J’étais déjà assez pro mais c’est encore plus pointu en stage, jusque dans les moindres détails. J’apprends beaucoup. Les coéquipiers m’épaulent et me conseillent, c’est agréable »
Les ambitions pour sa première année pro: « tenter de suivre les meilleurs en montagne »
« C’est normal d’avoir des attentes. Je peux aussi rêver et le mien est d’aller le plus loin possible en montagne, spécialement en cas d’arrivée au sommet, car tout le monde y va à fond. Je me vois bien accompagner les meilleurs et pourquoi pas arriver avec les premiers dans ces arrivées au sommet du Tour des Emirats Arabes Unis. Ce n’est pas grave si cela ne marche pas mais tant mieux si ça marche. Je veux repousser mes limites petit à petit et on le fait en disputant ces courses. J’ai encore beaucoup à apprendre, je dois encore être plus fort. Il ne faut pas s’attendre à ce que je le fasse en plaine, j’ai besoin d’arrivée en côte et d’étapes difficiles. Je n’ai pas de grands objectifs, mais je veux me donner à fond durant les courses que je disputerai ».
Le jeune Belge disputera quelques classiques flandriennes comme Nokere Koerse
« Je suis impatient de rouler en Flandre, mais ces courses ne sont pas pour moi. Ça sera bien d’apprendre comment ça se passe. »
Lui qui a dominé souvent sans rivaux chez juniors, il découvre désormais le peloton pro et toujours sans stress.
« Je peux descendre avec les meilleurs, et je peux aussi faire de bons contre la montre, je peux me frayer un chemin dans le peloton.
Bien sûr, je ne sais pas ce comment ça se déroule quand ça devient vraiment difficile dans le peloton, comme lors d’un sprint, mais je ne prendrai aucun risque non plus, car je n’ai pas de stress ni de peur de faire partie d’un peloton. »