La Commission Nationale de Discipline de la FFC a décidé de suspendre pour une durée d’un an Ronann Vivier suite à la détection de prednisone et prednisolone (corticoïdes) dans ses urines. Ronann Vivier devait rejoindre le Team EC 14 (DN3) en 2019.
C’est par la presse que les membres et le Président du team Côtes d’Armor Marie Morin Véranda Rideau, Benoît Douchain, ont appris la nouvelle. Benoit Douchain
; « Nous avons su qu’il avait un taux anormal au mois de juillet suite à la prise d’un traitement à cause de son asthme. Nous avons alors décider de l’envoyer vers un docteur pour remédier à ce problème, pour trouver un traitement adapté et tout était revenu à la normale par la suite. Depuis, nous n’avions plus d’infos à ce sujet, l’équipe n’avait aucun pouvoir de savoir ce que prenait le coureur suite à son traitement. Ronann Vivier a quitté l’équipe après la saison route et nous n’avions plus de nouvelles de lui depuis.
Cela m’attriste surtout pour le jeune et pour l’image véhiculée de nouveau sur le cyclisme. Mais j’était comme tout le monde, surpris par la nouvelle parue dans la presse ce matin. On ne connait même pas toutes les données. »
C’est par la presse, prévenue par la FFC, que le directeur sportif, Mickaël Leveau, a aussi appris la nouvelle.
Mickaël Leveau, » Nous avons appris la nouvelle par la presse, bien avant que la fédération ne nous l’apprenne qui plus est, enfin bref… Nous savions que Ronann avait été malade au mois de juillet et qu’il était suivi à cet effet par son docteur. Nous ne savions pas quel était son traitement exact, ni dans la prise de celui-çi, et nous n’avions pas à l’obliger à nous le dévoiler cela relève du secret médical.
Ensuite, nous ne connaissons même pas les taux exacts. Nous ne sommes au courant de rien dans cette affaire, ce qui est désolant. Je n’en sais rien de ce qui s’est passé. Si cela se trouve, il a du mal prendre son traitement, se tromper dans les dosages, il ne nous a pas consulté. Je vous l’ai dit, je suis surpris comme tout le monde. La mauvaise prise de médicaments, peut être, peut avoir des conséquences lourdes pour un coureur, c’est déjà souvent arrivé à plusieurs gars dans le passé.
C’est tout d’abord dommage pour le jeune, je pense surtout à lui durant cette tempête qu’il traverse. Il nous a quitté après la saison route et nous n’avions plus de nouvelles. C’est vraiment dommage, oui, de l’apprendre comme ça… Par la presse avant de connaitre toute les données exactes. »
Photo AUDREY DUVAL PHOTOGRAPHIES