[dropcap]G[/dropcap]abriel Cullaigh fait partie de ces joyaux comme la Grande-Bretagne sait en faire grandir des dizaines. Néophyte au sein de la formation Wiggins, titulaire d’une bourse de la fondation « Dave Rayner Fund« , l’espoir britannique n’a pas mis longtemps à faire ses preuves, à l’image de ses victoires sur la Melton Classic ou encore des étapes sur le Tour d’Alentejo. Puncheur, homme de classiques, le natif d’Holmfirth veut faire ses preuves au sein de la sphère professionnelle. Et à 22 ans, il semble privé de tout complexe.
Be Celt : Gabriel, comment te sens-tu avant d’aborder le KBE ?
Gabriel Cullaigh : J’avais hâte d’arriver, la forme est là et j’attends de voir ce que ça va donner sur les prochains jours !
Pourquoi est-ce important pour une équipe comme Wiggins de courir en France ?
C’est toujours bon de courir en France et particulièrement en Bretagne, pour apprendre. Nous sommes là pour monter en puissance, et même faire des résultats si l’occasion se présente, en se focalisant sur les victoires d’étape, et pourquoi pas le général même si ça me semble compromis au vu des équipes expérimentées présentent ici.
C’est une bonne préparation pour les Mondiaux…
Je pense pas y aller, c’est tôt trop dans ma préparation et ils sont davantage destinés à des grimpeurs. Je me tourne plutôt sur Paris-Arras.
Vous disiez dans une interview : « 2018, j’espère que ce sera l’année de la gagne ». Le KBE représente une belle opportunité…
Ça a été une superbe année pour moi avec la Melton Classic et les étapes sur le Tour d’Alentejo, je veux continuer comme ça et pourquoi pas lever les bras une nouvelle fois.