Dans une interview au journal du Luxemburger Wort, David Lappartient a suggéré qu’il ne souhaiterait pas le retour de Bjarne Riis qui espère ramener l’équipe Virtu Cycling au niveau WorldTour.
David Lappartient : « Les coureur dopés n’ont pas leurs places dans le cyclisme, dire n’importe quoi d’autre est hypocrite, tous les cyclistes doivent avoir un but. Le cyclisme doit être crédible, sinon tout est perdu. »
Bien que David Lappartient reconnaisse qu’il a peu de recours valables en vertu des règles pour exclure les coureurs qui ont purgé leur interdiction de revenir au cyclisme, soit en tant que coureurs ou dans les voitures d’équipe, le président de l’UCI affirme que le cyclisme serait mieux sans des hommes comme Riis ou encore le manager d’Astana Alexander Vinokourov.
« Il y a des coureurs qui se sont dopés à leur époque et qui ne sont pas les bienvenus dans le monde du cyclisme actuel. Ils ont infligé d’immenses dégâts à ce sport et doivent en supporter les conséquences. »
En 2011, l’UCI a introduit des règles limitant les licences au personnel de l’équipe qui a fait l’objet d’une infraction de dopage au cours des cinq dernières années en entraînant une interdiction de deux ans ou plus d’un cas de dopage (art 1.1.006 bis). Mais les efforts visant à mettre en place des règles plus restrictives se heurtent à des problèmes juridiques.
Michael Rasmussen, qui compte parmi les plus anciens dopés des plus notables est aujourd’hui consultant pour la télévision danoise tout comme Richard Virenque l’est aussi pour Eurosport.
Michael Rasmussen
: « S’il le croit vraiment sérieusement, il devrait commencer par nettoyer ses propres rangs français lorsqu’il était président de l’Union cycliste française. Il aurait pu déjà commencer avec le manager de la FDJ Marc Madiot qui a reconnu avoir utilisé le dopage. »
« Et à propos de Contador et son équipe de développement, ou de Valverde et de son équipe de développement à Murcie et il y a ensuite Michael Skelde, Nicki Sorensen, Brian Holm … Il y a une myriade de coureurs qui, selon l’opinion de Lappartient, ne sont pas les bienvenus. »
« Mais si l’intention est aussi de punir les gens aussi bien dans le cyclisme que comme dans la société en tant que telle, alors tout le monde a purgé sa peine. Ensuite ils ont le droit d’entrer dans la société sur un pied d’égalité avec les autres. »
« Vous pouvez commencez à craindre que David Lappartient ne fournisse comme ce que Cookson a livré pendant quatre ans, du vent en soufflant sur les braises. »