Le jeune Alexis Roche (19 ans) va rejoindre la formation Côtes d’Armor Marie Morin (DN1) pour les 2 saisons prochaines. Formé à la Nicolas Roche Performance juniors avant d’intégrer le Team Cycliste Azuréen et Chambéry CF, il va donc rejoindre le team breton, celui là même qui avait déjà formé un autre irlandais avec Sean Downey. Alexis Roche va se consacrer entièrement au cyclisme sur les terres bretonnes. Il rejoindra 2 autres anglophones avec l’écossais Stuart Balfour et le gallois Owen James. Le fils de Stephen et frère de Nicolas perpétue la tradition du clan Roche, celle de devenir coureur et il a choisi ses cousins celtiques pour apprendre le « job ».
Alexis Roche: » Je suis vraiment heureux de rejoindre les Côtes d’Armor. Je les connais car j’ai roulé contre eux quand j’étais avec Chambery. C’est l’un des meilleurs clubs de DN1 avec cette véritable culture cycliste depuis des années. J’ai appris avec Chambéry CF et j’en garde un bon souvenir. Avec les Côtes d’Armor, je sais que je vais progresser auprès d’eux et de Mickael Leveau leur DS. Je me suis donné 2 ans pour me consacrer entièrement au cyclisme, je veux apprendre encore et encore. Je sais que je pars de loin mais c’est un défi que je veux tenter. Je suis un puncheur et le profil des courses bretonnes me correspond au mieux, même le climat (rires). Je marche mieux quand les conditions sont pluvieuses (rires). Ils ont un bel effectif et des sacrés moteurs avec qui tu peux apprendre vraiment le job. De plus, ils ont toujours eu une culture anglo-saxonne dans l’équipe. Il y a eu Sean Downey et ils ont maintenant Stuart et Owen. J’aime bien ce mélange justement car je suis moi même franco-irlandais. Je serais là pour les épauler et leurs rendre la pareille de cette confiance qu’il m’accorde. Je suis vraiment heureux de les rejoindre et d’apprendre le job. »
Mickael Leveau: » Le profil d’Alexis me plaît. Il y a vraiment du potentiel et je pense qu’il est capable de beaux résultats à l’avenir. Il y a du travail comme pour tout les jeunes mais il va apprendre le métier et cette culture de la gagne au sein de l’équipe. Comme Owen et Stuart, il va avoir 2 ans pour apprendre, savoir lire une course, prendre de la caisse avec cet esprit des Côtes d’Armor. »
Côtes d’Armor ont toujours eu des anglo-saxons, pourquoi?
Mickael Leveau: » Oui, c’est vrai. Je ne suis arrivé que depuis 1 ans dans l’équipe mais j’ai su qu’ils avaient déjà accueilli des anglophones. Il y a toujours eu des liens forts entre eux. Ce sont des pays frontaliers aussi. Ils ne sont pas loin de chez eux. De plus, ils savent qu’il y a des bénévoles qui les accueillent et qui les guident au mieux pour une meilleure intégration. Et ils se plaisent ici surtout, c’est le plus important pour un jeune coureur cet épanouissement pour apprendre le job. Je les oblige aussi à parler français, c’est un plus pour eux. Par exemple, quand Owen et Stuart sont devant sur une épreuve et ça arrive souvent, ils comprennent tout de suite mes consignes. Ils se sont complètement intégrés au team et ils aiment la Bretagne qui a un peu le même profil que leurs pays ! «