Laurent Madouas sera le parrain de la Tro Bro Cyclo qui se déroulera le samedi 13 avril à Lannilis et qui comporte deux randonnées de 112km (départ à 13h30) et 60km (départ à 14h). Lui qui a participé au Tro Bro Leon se fait une joie de soutenir la cyclosportive.
Laurent, vous voici parrain de la Tro Bro Cyclo. Comment ça s’est décidé?
« Lorsque Jean-Paul Mellouët m’a demandé d’être parrain, j’ai accepté avec plaisir. Je travaille au siège de la société Trécobat qui est basée à Lannilis. Tous les ans, je suis présent à la course. C’est une belle épreuve cyclosportive à laquelle j’ai participé il y a dix ans. J’ai apprécié de retrouver l’ambiance du cuissard. Retrouver des copains comme Jean-René Bernaudeau. On revit des bons moments. »
Les cyclo-sportives c’est un autre aspect du cyclisme
« On ne peut pas appeler ça la compétition, on s’attend. On vit des bons moments. On se tire de la bourre de temps en temps sur des périodes courtes mais ce n’est pas le but d’arriver premier. On rencontre des personnes, on prend du plaisir. On découvre aussi ce que font les pros en empruntant les ribinous. Moi je n’aime pas trop les pavés car je n’ai pas assez de force dans les reins. Ce n’était pas mon truc mais c’est une très bonne ambiance, une bonne expérience.Quand on voit les gagnes, les coureurs, l’ambiance, les spectateurs, on revit des sensations qu’on a connu auparavant. On ressent tout de même les courses d’une autre façon, on voit l’envers du décor en étant de l’autre côté de la barrière. Je félicite d’ailleurs les organisateurs et les bénévoles car quand on voit les efforts que ça nécessite pour nous offrir 5-6 heures de course, c’est énorme. On ne s’en rend pas compte quand on est cycliste. Grâce à eux on vit de bons moments’
La Bretagne est une terre particulière pour la discipline
« Tout à fait. Ce qu’a crée Jean-Paul, c’est une grande réussite. On voit qu’il y a de plus en plus de monde, de télévisions. En Bretagne, il ne reste plus que quatre ou cinq grosses épreuves dont le Tro Bro Leon. C’est un évènement particulier, on voit que de plus en plus de coureurs veulent gagner ce petit Paris-Roubaix. Frédéric Guesdon en est un beau symbole, lui qui a gagné Paris-Roubaix et Tro Bro Leon. »
Vous n’avez plus de liens le Tour de France ?
« Non, j’en ai gardé très peu. J’ai arrêté ma carrière fin 2001, ça va faire douze ans. Les seuls moments où je suis présent en tant que spectateur, c’est le Tro Bro Leon ou alors lors des étapes bretonnes du Tour. J’ai un peu coupé, je me suis mis en pause. Je regarde à la télévision, c’est tellement bien filmé. Je reste quand même proche de l’événement. »
La famille Madouas reste tout de même impliquée dans le cyclisme
« Mon fils fait du vélo, il va passer junior, ma fille a commencé l’entraînement depuis 3-4 mois va faire des compétitions de vélo aussi. Du coup, nous voilà reparti tous les dimanches avec les enfants. Ca permet de garder des liens avec le cyclisme en étant plus stressé car on a toujours peur pour eux. »