Photos DR Tour du Finistère
Il y a 13 ans, (pas si longtemps non?) Nicolas Fritsch remportait le Tour du Finistère devant le local de l’épreuve le Breton Yoann Le Boulanger. Il leva les bras sur ces terres vallonnées et remporta, par la même occasion, sa première victoire chez les pros. Flashback en 2003, nous avons rencontré le champion et nous lui avons demandé quel souvenir en gardait-il.
2003, vous remportez le Tour du Finistère, quel souvenir en gardez vous?
Nicolas Fritsch; « Une très bon souvenir, ma première victoire chez les pros sur une course particulièrement difficile. J’avais rejoint un groupe d’échappée et dans la dernière difficulté, je suis parti du groupe, ça montait sec avec pourcentage assez élevé. Je devance en solitaire le Breton Yoann Le Boulanger et Julien Laidoun. C’est une belle course le tour du Finistère, on ne s’en rend pas compte forcément mais c’est extrêmement vallonné. Les paysages traversés sont sublimes et vraiment sauvages et ça monte pas mal. Ce n’est pas la haute montagne c’est sûr mais ça fait bien mal aux jambes je vous le garantis! Le tour du Finistère, je le connaissais un peu déjà car je l’avais fait en amateur quand j’étais chez Roubaix en 1998, c’était pour la Coupe de France Mavic. Et on avait assisté à un véritable numéro de Franck Trotel du VC Pontivy à l’époque. Là j’avais découvert qu’elle faisait mal, il faut être costaud pour la gagner. J’ai pas eu beaucoup de victoires chez les pros mais celle là je m’en rappelle très bien et en plus dans une région entièrement dévoué au cyclisme. »
Justement l’ambiance des courses Bretonnes
N.F: » Il y a du monde sur le bord des routes là bas, aussi bien le long de la course et sur l’arrivée. C’est leur sport aux Bretons. Sur toute les courses, tu retrouves ce public fidèle, quand tu cours en Bretagne, tu as parfois l’impression de courir en Belgique, tu sens cette passion commune des gens pour ce sport et c’est vraiment super de courir là bas. Et leurs courses sont toujours bien vallonnés, sélectives et superbes. J’aimais bien courir là bas. »