A 21 ans, le jeune sprinter Australien Jesse Kerrison rejoint le team continental Dynamo Cover Pro Cycling. Après une belle saison 2014, où il remporta à 19 ans, la 3ème étape du Tour d’Adelaide et 8 autres belles victoires toutes au sprint avec 2 Tours comme celui du Lac Taihu, il avait rejoint le Team BMC Development. Après une année discrète en 2015, il rejoint le team Irlandais basé en Bretagne et a soif de podiums et de pouvoir s’exprimer pleinement sur les sprints, sa discipline favorite.
Jesse Kerrison, vous rejoignez Dynamo Couverture Pro Cycling, pourquoi ce choix ?
Jesse Kerrison: « Mon année avec le team BMC développement n’a pas été ce que je cherchais exactement et tout n’a pas marché comme je l’aurais voulu. C’était ma première année en Europe et il y avait tant de choses que j’aurais pu changé. Du coup, Dynamo Cover Pro Cycling me donne l’occasion de revenir en Europe et de montrer enfin quel coureur je peux être réellement. «
Quels sont vos objectifs avec le team
J.K: » C’est simple, revenir à mon meilleur niveau et utiliser toutes les leçons que j’ai retenues la saison dernière pour recommencer à gagner de nouveau, point barre. »
Vous êtes un pur sprinter, et un bon puncheur, quelle course rêveriez vous de gagner un jour ?
J.K: « J’adore regarder Milan San Remo. Si jamais un jour j’ai cette chance d’y participer, on ne sait jamais, ce serait celle que je voudrais gagner. Mais sinon, toutes les courses que je ferais, je rêve de les gagner et vais tout faire dans ce but. »
Comment se fait t-il que l’Australie sorte autant de bons sprinters ?
J.K: « Déjà, la piste est importante, on y passe tous. Ensuite, on fait énormément de critériums, c’est là que l’on apprend tout, à se placer, à lancer et à gagner (rires). »
Chez Dynamo Cover, il y beaucoup de cultures cyclistes différentes, cela vous plait ce genre de mixité ?
J.K: » Oui, très ! Je suis très heureux que l’équipe soit si multiculturelle. Je parle un peu le Français, et on parle tous Anglais je crois. Mais je suis impatient d’améliorer mon Français, on vivra en Bretagne, ça sera plus facile. Sinon, avec le fait que l’on ai tous une culture différente dans ce projet génial, ca ne peut qu’apporter un plus à chacun de nous. »
Justement, la Bretagne vous connaissez la région ?
J.K: » J’étais sur le Tour de Bretagne cette année, mais bon en course, tu n’as pas vraiment le temps de regarder le paysage. C’est un très beau Tour cette épreuve. Je suis vraiment excité de vivre là bas, même si je ne connais pas la région. Mais je sais que c’est une terre de cyclisme et que c’est parfait pour y préparer les courses. »