Dans la famille Roche, le vélo est une affaire de famille. A 17 ans, Alexis Roche qui reste licencié au club Mimosa Sprint Mandelieu junior cette saison, va aussi rejoindre le team de formation juniors « Nicolas Roche Performance Team » pour quelques courses internationales. Des victoires et plusieurs podiums en cadets la saison dernière, formé sur toutes les disciplines vtt, piste et route, le jeune franco-Irlandais ira rejoindre les Français Clément Suire et Johan Delalaire auprès du manager Philip Finegan et Dermot Rutherford à Dublin pour parfaire sa formation et pour apprendre le « Job ».
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Alexis Roche, vous rejoignez les Français Clément Suire et Johan Delalaire chez « NPRT »
avec qui vous vous disputez souvent les podiums en France. Heureux d’être dans le meme team ?
Alexis Roche: « oui, je suis très heureux bien sûr, surtout que je m’entend déjà plutôt bien avec Johan même si on s’est tiré la bourre en cadet (rires). Après pour Clément, on n’a jamais eu vraiment l’occasion de se côtoyer mais il a l’air plutôt cool et je pense que l’on va bien s’entendre. En plus je vais pouvoir faire de belles compétitions à l’étranger, ça sera une belle expérience. »
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Quels sont vos objectifs cette saison ?
A.R: »Pour le moment, je cherche un peu mes repère mais j’ai déjà quelques courses en tête pour cette saison où j’aimerais bien faire un résultat comme déjà le tour d’Irlande juniors. Et comme tout Azuréen que nous sommes, le tour PACA . Après, une autre course me tient à coeur comme la classique des Alpes où je voudrai vraiment tenté de faire quelque chose. Enfin, progresser parallèlement en chrono pour tenter de faire une place au championnat de France juniors. »
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A long terme ?
A.R: » A long terme, ça serait de progresser en montagne et en chrono pour, pourquoi pas, un jour devenir un coureur par étapes dans un équipe pro si j’y parviens, mais déjà il me faut apprendre et progresser. »
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Est ce difficile de s’appeler Roche quand on est coureur ?
A.R: « Euh!! Cela dépend des jours. Mais c’est vrai que ce n’est pas toujours facile, car quand tout le monde entend le nom Roche au micro, ils se disent souvent « il va tout fracasser celui là ». Du coup, ça met une petite pression, on se sent obliger de se montrer sur chaque course. Parfois, quand on est dans un mauvais jour et que ca coince, ça fait un peu mal au moral. Il y a mon père, il y a Nicolas et il y a moi, voilà c’est tout. «