Matthieu Boulo court désormais sous les couleurs de Raleigh, le Breton de 25 ans n’a cessé de se montrer depuis le début de saison notamment sur le Tour du Haut-Var et le Tour Méditerranéen mais aussi en Angleterre là où on l’attendait le moins, c’est à dire sur les fameuses Tour Series. Il a gagné de bien belle façon la 7ème de ces Series. Be Celt l’a rencontré avant la dernière manche sur l’île de Jersey demain.
Matthieu, vous êtes devenu un sprinter?
« Non, pas vraiment, je ne suis pas un sprinter mais plutôt un rouleur. Il est vrai que j’aime les sensations de vitesse, quand ça part dans tous les sens, ça me correspond mieux, je suis un rouleur. »
Vous êtes l’un des rares Francais a avoir gagné sur les Series avec Alex Blain, elles sont si dures ces courses ?
« Oui, c’est vrai mais elles n’existent que depuis 2009, ça fait seulement 5 ans, le cyclisme est nouveau ici, tout est encore jeune. C’est un rythme à prendre. Sur les premières, on ne comprend pas trop le sens de la course car c’est vraiment différent de la France mais on s’y fait vite. C’est comme un cyclo-cross sur l’intensité, un chrono sur la force et les trajectoires avec les virages puis une course sur route sur la tactique. C’est un mélange de tout ça. »
Pouvez vous nous expliquer la différence entre les critériums français et anglais?
« Ici, en Angleterre , c’est le grand show a l’américaine avec un public nombreux et réactif qui vibre à chaque chute, de la musique à bloc tout le long et les télés qui retransmettent tout ça. »
Le classement par équipe est important pour une qualification sur le tour of Britain, pensez-vous que Raleigh y sera ?
« Oui, bien sûr le classement par équipe est important. J’espère que nous maintiendrons notre position pour obtenir notre invitation. »
Le France débute bientôt, les Raleigh y vont pour se montrer ?
« Pour ma part je me concentre sur le chrono. La route je n’y espère pas grand chose mais on va essayer de se montrer. »
Parlez-vous anglais maintenant ?
« (Rires) Non, c’est toujours aussi compliqué pour moi hélas. »