Alain Baniel est un passionné de Bretagne et de cyclisme. Il se bat pour faire connaître sa Bretagne, ou plutôt son Centre-Bretagne. Son épreuve le Kreiz Breizh (UCI2.2), crée en 2000, ne cesse d’attirer de plus en plus d’équipes étrangères. Depuis cette année, Le « KBE » s’est jumelé avec une autre épreuve 2.2 : la An Post Ras afin de créer un challenge entre coureurs de tous les pays celtes. L’an passé, c’est le jeune Néerlandais Nick Van Der Lijke du team Rabobank U23 qui l’avait remporté haut la main. Il est désormais membre de l’équipe world Tour Belkin. L’idée est alors venue à Alain Baniel de demander à l’un des plus grands Néerlandais Joop Zoetemelk de devenir le Parrain de son KBE Le vainqueur de Tour de France 80, de La Vuelta 79, a remporté son premier maillot jaune en Bretagne sur le Tour de l’Avenir 1969 à Paimpol.
Joop, pourquoi avoir accepté d’être parrain de ce Kreiz Breizh ?
« Quand Alain m’a appelé, j’ai tout de suite accepté car la Région est la plus belle de France et la course est superbe. Il y a un très beau plateau de jeunes coureurs. C’est une course qui commence à se faire connaître à l’étranger et c’est un beau tremplin. »
L’année dernière justement c’est un Néerlandais, Nick Van Der Lijke, qui l’a remporté
« C’est normal que nos jeunes viennent s’aguerrir en Bretagne. Chez nous aux Pays Bas, c’est relativement plat. Sur le Kreiz Breizh, c’est très difficile. Le parcours est très technique et très vallonné. C’est une course renommée pour détecter les futurs champions. De plus, l’organisation est vraiment parfaite avec une armée de passionnés. On arrive et tout le monde s’occupe bien de vous. On n’a plus qu’à penser qu’à la course,qui est très difficile avec le Mur de Bretagne et tellement de bosses qui font très mal. Il y a plus d’un dizaine de nationalités avec un plateau vraiment relevé. C’est la meilleure façon de progresser. C’est pour toutes ces raisons que de plus en plus d’équipes étrangères veulent venir sur le Kreiz Breizh. »
La Bretagne, vous y avez connu des succès…
« Oui, j’ai roulé sur beaucoup de critériums après chaque Tour de France mais j’y ai surtout remporté mon premier maillot jaune. C’était sur le Tour de L’Avenir 1969 avec une arrivée sur Paimpol. j’étais échappé avec d’autres coureurs et mon coéquipier Piet Hoekstra. Lui gagne l’étape et moi je prend le maillot jaune. C’est en Bretagne que j’ai fait mes premières armes tout comme le font les jeunes de ce Kreiz Breizh actuellement. »
Vous avez été directeur sportif chez Rabobank après votre carrière de coureur…
« Oui, j’ai beaucoup travaillé pour le team Rabobank et pour la fédération néerlandaise. Comme Alain, ce sont les jeunes dont je préfère m’occuper. Je les accompagnais souvent pour les grandes courses comme le Tour d’Autriche qui formait les futurs champions. J’étais plus heureux de m’occuper des jeunes que des coureurs dans le milieu pro. Quand ils rentrent dans le monde World Tour, ça devient moins passionnant à mon goût. »
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Last year , it was a young Dutchman Nick Van Der Lijke who won handily from the Rabobank U23 team .Since then, the young champion joined the team Belkin World Tour. The idea then came to Alain Baniel to ask one of the most famous Dutch men Joop Zoetemelk to become the Godfather of the KBEThe winner of the Tour de France 80 La Vuelta 79, won his first yellow jersey in Brittany precisely on the Tour de l’Avenir 1969 in Paimpol .