La saison commence à peine , mais la sécurité des coureurs fait déjà parler d’elle. La raison? Une voiture face au peloton sur la 2e étape de l’Etoile de Bessèges.
A environ 17 kilomètres de l’arrivée, le peloton s’est soudainement retrouvé nez à nez avec cette voiture. Elle a ensuite reculé pour sortir de la route mais le mal était fait. Une partie du peloton a chuté, Maxim Van Gils (Red Bull Bora Hansgrohe) faisait également partie des victimes.
Son équipe n’a pas encore annoncé la gravité des dégâts. A un mois des Strade Bianche, Van Gils lui-même espère qu’il ne restera que quelques dégâts corporels.
Le directeur sportif de la Red Bull en colère, Heinrich Haussle, a déclaré à Daniel Benson de Cyclingnews : « Il a l’air bien, mais bien sûr, il souffre beaucoup. Il subira des contrôles pour s’assurer que tout va bien. »
Le DS Australien a alors pris l’organisation à partie. « Dans cette course, il y a des voitures de partout, garées sur le bord de la route ou alors qui roulent. C’est dangereux. Je vais demander aux autres coureurs ce qui s’est passé exactement lors de l’accident car parfois, dans le feu de l’action, les gars réagissent un peu exagérément .Mais Maxim va maintenant avec le médecin pour se faire examiner. »
Les instances de notre sport demandent une assurance à des millions d’équipes et nous nous retrouvons alors face à des courses difficiles où les routes ne sont pas fermées ! Sans
La réaction de Luca Guercilena de la Lidl Trek est encore plus virulente envers l’organisation:
» Si un coureur était mort aujourd’hui sur l’Etoile de Besseges, nous serions là en train de pleurer ! Mais même s’il n’y avait eu qu’une seule blessure due à la grave incompétence d’une organisation professionnelle, elle ne peut et ne doit pas passer inaperçue. Les instances de notre sport demandent une assurance à des millions d’équipes et nous nous retrouvons alors face à des courses difficiles où les routes ne sont pas fermées ! Sans oublier que si quelqu’un est blessé, l’équipe paie, en espérant toujours que personne ne meure… ».
L’UCI parle beaucoup de sécurité (mais alors l’UCI en parle beaucoup) mais les actes, eux, sont absents. Ah si! l’UCI a agi par la taille des socquettes, la position sur le guidon et le lever de bras d’un coéquipier quand son leader gagne un sprint, ces dangereuses erreurs et folles sont fortement réprimandés tant que le cash rentre dans les caisses de cette instance comme les sommes imposées aux organisateurs de courses. Sinon, rien de neuf sur la sécurité des coureurs. Nous, les médias et autres, pouvons gueuler chaque jour mais autant pisser dans un violon face aux décideurs comptables assis derrière leurs bureaux. Eux sont dans un autre cyclisme, à mille lieux du nôtre…