60 000 bidons, 800 maillots et 200 vélos, l’équipe WorldTour Jayco AlUla révèle des quantités impressionnantes de matériel nécessaire pour faire fonctionner l’équipe une saison
Jayco AlUla entame la saison 2025 et la formation australienne a opté pour un nouveau look avec ses nouveaux équipements. La société de vêtements MAAP a passé plusieurs jours à prendre des mesures lors d’un camp d’équipe en octobre, avec une attention particulière aux détails pour permettre à chaque coureur de la Jayco AlUla, Liv AlUla Jayco et Hagens Berman Jayco de se sentir aussi à l’aise que possible dans leurs nouvelles tenues.
Deux mois plus tard, lors du stage de décembre en Espagne, les coureurs ont reçu 10 maillots et une partie du matériel pour la première partie de la saison 2025.
Kabir Lenzi : « Habituellement, le matériel est distribué directement aux coureurs en deux tranches. La première entre décembre et janvier, la seconde avant le Giro d’Italie et concerne principalement le matériel pour les saisons chaudes. »
En pratique, chaque athlète reçoit 18 nouveaux maillots en plus d’autres vêtements à utiliser jusqu’à la fin de la saison.
« Pour l’équipe féminine du WorldTour, il y a un peu moins de matériel car elles fony moins de courses », u total, entre les équipes masculines et féminines du WorldTour, nous livrons plus de 800 maillots aux athlètes ».
Alors que les préparatifs se poursuivent pour la saison à venir, les nouvelles bidons sont arrivées au service course. Au total, pour toutes les équipes, il y en a plus de 60 000 , dont la grande majorité finit entre les mains des fans
Avec autant de compétitions entre les deux équipes du WorldTour, tout se joue à grande échelle. L’année dernière, plus de 1 000 pneus tubeless ont été utilisés sur toute la saison.
L’équipe masculine du WorldTour dispose de plus de 200 vélos Giant parmi les modèles Propel, TCR et TT pour la route et les contre-la-montre.
Le parc des véhicules
L’an dernier, entre les équipes WorldTour masculines et féminines, les coureurs ont disputé près de 400 jours de course. Par exemple, la saison 2025 verra les hommes passer 280 jours de course. Pour organiser les déplacements des coureurs, du personnel et des véhicules, ça reste un véritable défi.
Jacopo Scampini, responsable des véhicules. « Au final, mon objectif est d’amener les véhicules là où ils doivent aller. Il y a des jours où, entre les hommes et les femmes, nous sommes présents sur jusqu’à quatre courses en même temps. »
Avec ses collègues qui s’occupent du staff et des coureurs, un planning est élaboré et mis à jour en permanence.
« Il est essentiel d’être sur la même longueur d’onde car c’est un métier où les imprévus sont monnaie courante. Il faut passer la douane, les véhicules peuvent tomber en panne, les avions qui ne volent pas, etc. »
Déplacer une flotte composée de trois bus, trois camions, 18 voitures et deux camionnettes-cuisine, pour n’en citer que quelques-uns, n’est donc pas chose facile, surtout si l’on considère que l’équipe a adopté une politique écologique.
« Nous essayons de réduire les déplacements au strict minimum. Par exemple, le camion et quelques autres véhicules resteront en Espagne entre le premier et le deuxième stage d’entraînement et il en va de même pour les Classiques du Nord où les véhicules resteront entre la Belgique et les Pays-Bas pendant plus d’un mois. »
De cette façon, non seulement l’équipe économise sur les coûts de transport, mais elle contribue également à réduire son impact environnemental.