Mathieu van der Poel est l’un des grands favoris des Championnats du monde de Zurich. Le champion en titre devra affronter des adversaires comme Tadej Pogacar et Remco Evenepoel sur un parcours légèrement plus favorable aux grimpeurs.
Dans une interview accordée à Sporza, il a aussi parlé de la sécurité et du décès de la jeune coureuse Muriel Furrer.
Mathieu van der Poel: « C’est clair que nous ne nous en sortons pas bien en tant que sport. Je pense qu’il est facile de pointer du doigt l’UCI, mais en tant que sport, nous devons davantage penser à la sécurité. C’est malheureux qu’il faille toujours qu’il se passe quelque chose pour que les choses changent. Mais c’est aussi la vitesse à laquelle nous courons qui est en cause, la lutte pour les positions, des choses comme ça rendent la situation dangereuse. »
Le parcours ?
« C’est un parcours difficile, je le savais avant d’arriver ici. La reconnaissance l’a confirmé, mais il peut encore prendre des directions différentes. Je pense qu’il est difficile de comparer les courses. Chez les pros, on voit souvent une course plus contrôlée. »
Je n’avais pas regardé en détail avant, mais les montées successives vont faire des ravages. Après la reconnaissance, je dirais qu’il est réaliste que je ne sois pas le grand favori, mais en tant que champion en titre, je veux faire de mon mieux. Mais ils ne vont pas me laisser rouler sans surveiller ».
Tadej Pogacar et Remco Evenepoel seront certainement ceux qui profiteront le plus de ce parcours difficile, où les routes mouillées peuvent également jouer un rôle.
» Si nous nous contentons de dire que Tadej va gagner, autant lui remettre le maillot dès maintenant. Nous allons nous battre »
Les sélections Belge et Slovène seront sous l’oeil des autres nations et cela pourrait rendre la tâche un peu plus facile pour les Pays Bas
« De nombreuses sélections vont leur rendre la tâche difficile en les isolant. Est-ce que je le ferai ? Cela dépend de la façon dont se déroule la course, mais cela doit aboutir à quelque chose. Cela ne sert à rien d’avoir 30 secondes d’avance sur le peloton si je ne suis pas dans une super journée ».
Pour ce rendez vous, Mathieu van der Poel a perdu presque deux kilos. , ce qui n’était pas très significatif mais qui constituait un coup de pouce important pour ses capacités à grimper à Zurich.
« Ce n’était pas si extrême, je n’ai pas fait ça pendant une longue période. Après les Jeux olympiques, j’ai fait quelques changements dans mon alimentation, mais rien de trop strict. J’ai juste essayé de faire un peu plus attention. J’ai toujours mangé sainement, mais maintenant, c’est plus une question de taille des portions. Je n’ai pas mangé de frites depuis longtemps! (rires) »