Geraint Thomas a terminé à la 71e place de ce qui s’est avéré être l’une des éditions les plus mémorables de Milan Sanremo. Le Gallois d’INEOS Grenadiers participait à la Classicissima pour la dernière fois, s’imprégnant de l’ambiance et du spectacle d’une course qu’il chérit depuis longtemps.
Intervenant sur son propre podcast après la course, Thomas a partagé ses impressions sur ce final explosif, qui a vu Mathieu van der Poel dominer Tadej Pogacar, Filippo Ganna
Geraint Thomas: » C’était une superbe final. Filippo Ganna a tout fait parfaitement et il était incroyablement fort, même au sprint. Mais Van der Poel était tellement bon qu’on ne pouvait rien y faire. Quand on a vu comment ces trois coureurs ont couru… c’était tellement impressionnant, et je suis vraiment heureux pour Filippo qu’il ait si bien performé.»
Thomas a été émerveillé par la puissance de Van der Poel sur le Poggio, où le Néerlandais a lancé l’attaque victorieuse.
« Quand on rallie l’arrivée avec Van der Poel, on sait souvent qu’on n’a aucune chance. Son explosivité est telle qu’il mériterait d’être arrêté pour ça, haha. Mais il a aussi été incroyablement fort tout au long du final, et lorsqu’il a attaqué Pogacar au sommet du Poggio, on en savait déjà assez. »
En ce qui concerne les autres classiques du printemps, Thomas pense que Mathieu van der Poel et Wout van Aert pourraient s’avérer difficiles à battre, même pour un coureur aussi bon que Tadej Pogacar.
« Quand vous voyez Van der Poel avec cette forme, et peut-être Van Aert aussi, alors Pogacar va avoir beaucoup de mal lors des prochaines courses. Les ascensions ne sont pas assez longues, et avec le mauvais temps qui pourrait jouer un rôle, je vois plus de chances pour Van der Poel ou Van Aert. Mais on ne sait jamais. »
L’ambiance sur Sanremo?
« Quel temps épouvantable! Au début, c’était embêtant , car le temps était mauvais et il faisait assez froid. Mais je me suis dit : c’est la dernière fois que je roule ici, alors je vais en profiter pleinement. Et c’est ce que j’ai fait, j’apprécie énormément les supporters italiens. On sent qu’ils aiment tellement ce sport, ce que je ne ressens pas sur le Tour de France.