Geraint Thomas admire clairement Remco Evenepoel. Quand le Gallois le surnomme de « Little Bastard », ce n’est pas par méchanceté mais plutôt par admiration pour son talent qui écrase la concurrence.
Dans son podcast » Watts Occurring » , les tactiques de la sélection Belge sur le parcours de dimanche étaient logiquement un sujet brûlant.
Remco Evenepoel: « c’est très difficile de prédire ce qui va se passer cette année. Il y a de fortes chances que la course explose là où personne ne l’attend. Tout le monde parle de Montrose Street, mais je ne sais pas si quelque chose va s’y passer. Justement parce que tout le monde s’y attend. Il faut faire attention partout.
Evenepoel sait déjà que l’esprit d’équipe est crucial dans la chasse au maillot arc-en-ciel. Bien sûr, lui-même n’est que trop heureux de prolonger son titre, mais il comprend que l’objectif national prévaut le sien. Thomas, de son côté, l’a exhorté, par plaisanterie, à tenter sa chance et a emmener également son propre compatriote Wout van aert.
Geraint Thomas sur le ton de la plaisanterie: « Tu dois dire à l’avance à Van Aert où tu vas attaquer, puis attaquer plus tôt »
Remco Evenepoel en riant: « Ce n’est pas comme ça que ça marche dans un championnat du monde je pense »
Le scénario idéal?
Remco Evenepoel: « Le scénario idéal, c’est que Wout et moi terminons ensemble dans un petit groupe d’ une vingtaine de coureurs. Ensuite, nous pouvons également commencer à jouer sur le plan.
Geraint Thomas: » Et si toi et Wout arriviez jusqu’à la ligne tous les deux, Remco ?
Remco Evenepoel: « Je n’ai aucune chance; Wout est toujours à un niveau différent. »
Il y aura un beau plateau pour le titre suprême, des rivaux même au sein de sa propre équipe Soudal Quick Step
Remco Evenepoel: « Il suffit de penser à Asgreen, il est en super forme. En fait, vous avez toutes les raisons d’être énervé contre un coéquipier s’il vous empêche de devenir champion du monde. Le lendemain, vous roulez à nouveau avec l’ équipe, portant la même tenue. Il a emporté votre grand rêve»,