Hier après la 7ème étape jugée au sommet du Gran Sasso, le champion du monde Remco Evenepoet et quelques coéquipiers de la Soudal Quick Step ont utilisé un hélicoptère pour quitter l’arrivée
En effet, le Giro a donné aux équipes la possibilité (comme sur d’autres grands tours), moyennant finances, d’effectuer le transfert vers les hôtels en hélicoptère. D’un point de vue logistique, une telle arrivée au sommet est cauchemardesque. Les coureurs devaient encore faire un trajet de 2 à 3 heures en voiture ou en bus jusqu’à l’hôtel après une journée épuisante de plus de 6 heures sur le vélo. Un autre fait, les autre coureurs ont utilisé les télécabines serrés comme des sardines, se mélangeant au public, alors que le covid sévit dans le peloton
Mais selon l’UCI, le transfert en hélicoptère va à l’encontre de certains principes dont ceux de l’équité entre les coureurs et de l’empreinte carbone laissée
Communiqué de l’UCI
« L’Union Cycliste Internationale (UCI) constate qu’après la 7ème étape du Giro d’Italia, entre Capua et Gran Sasso d’Italia, certains coureurs ont utilisé l’hélicoptère pour quitter l’aire d’arrivée
Cela constitue un avantage qui va à l’encontre des principes d’équité sportive et contrevient aux dispositions réglementaires visant à offrir une égalité de traitement dans le transfert des équipes vers leurs hôtels.
En outre, l’usage d’un hélicoptère pour quelques coureurs contrevient aussi au principe de la minimisation de l’empreinte carbone rappelé dans le cahier des charges des organisateurs de l’UCI WorldTour
Soucieuse de prévenir le développement de cette pratique, l’UCI prendra les mesures et les éventuelles sanctions nécessaires afin que de tels agissements ne puissent plus se reproduire à l’avenir. »
L’alternative était de descendre dans une télécabine bondée au milieu des supporters, avec donc un risque accru d’infection par le covid, un risque énorme pour les coureurs. De plus, les coureurs qui prenaient la télécabine n’arrivaient à leur hôtel que vers 22 heures.
Ignatas Konovalovas de la Groupama FDJ.« Les téléphériques n’étaient même pas réservés par l’organisation pour les coureurs. Chaque équipe qui arrivait devait se battre contre d’autres pour avoir une place »,