3ème du dernier tour de France devant un jeune comme David Gaudu (Groupama FDJ), vainqueur du tour en 2018, le Gallois Geraint Thomas, 36 ans, a travaillé comme un dingue au cours des premiers mois de cette saison pour être au sommet de son art lors du Giro d’Italia.
Les résultats cette saison n’ont pas été au rendez-vous jusqu’à présent pour le Gallois, qui est l’un des leaders des INEOS Grenadiers en Italie mais il sait qu’il sera prêt pour ce Grand Tour. Il n’a peur de personne et pourtant il sait que Roglic et Evenepoel seront au top de leurs formes pour cette bataille Geraint Thomas ne s’étale pas dans la presse. Il reste discret mais ce rendez vous, il l ‘a marqué d’un trait rouge sur son calendrier.
Geraint Thomas: « Je n’ai pas peur d’eux (Roglic et Evenepoel), mais je sais qu’ils seront certainement les deux coureurs les plus forts. Surtout après ce qu’ils ont déjà montré cette année, et aussi ces dernières années. Ils sont très forts, mais nous avons de bonnes chances de les battre. »
S’attend-il à ce que le Giro se termine par un scénario similaire au tour de France 2022? En laissant deux coureurs de premier plan se battre l’un contre l’autre ?
« Je ne sais pas. Nous verrons comment cela se passera. Le peloton est tellement fort aujourd’hui qu’il y a beaucoup plus de gars qui peuvent jouer un rôle. Nous devrons aller voir cela ».
Avec une 88ème place au Tour Down Under et une 45ème au Tour de Catalogne, Geraint Thomas n’a pas vraiment impressionné en 2023 mais la saison n’est pas terminée
. « Les premiers mois de l’année se sont déroulés par à-coups, en termes d’entraînement. C’est dû à des problèmes de santé. Mais les choses vont bien maintenant et j’ai travaillé dur. J’ai pris du plaisir à m’entraîner et j’ai repoussé mes limites »
Pas d’inquiétudes par rapport à son début de saison
Non, pas vraiment. Bien sûr, ce n’est pas idéal, mais je me connais assez bien maintenant, après 17 ans de cyclisme professionnel. Il faut rester fort mentalement, continuer à faire ce que l’on veut et contrôler les choses que l’on peut contrôler. Il ne faut pas s’inquiéter de quelque chose que l’on ne peut pas contrôler.
Ma forme s’est déjà beaucoup améliorée. Elle n’est pas encore à 100 %, mais ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Surtout si l’on considère que le Giro, où le centre de gravité se situe dans la dernière semaine, sera de toute façon très difficile ».