En 2007, Johan Museeuw a avoué avoir mangé dans la gamelle du dopage comme beaucoup de coureurs à son époque. Dans une interview a Humo, il raconte même avoir pensé au suicide à un moment donné. Mais il s’est ressaisi et a rebondi. Dans un même temps, il dénonce l’hypocrisie qui régnait à l’époque. Richard Virenque est revenu sur le tour après l’histoire Festina alors que Lance Armstrong pour les mêmes faits a été banni à vie.
Johan Museeuw à HUMO: « :Ca reste le chapitre le plus difficile de mon histoire., j’étais au fond du trou. Après ma confession, j’ai été désavoué. C’était le prix à payer mais je ne pouvais plus vivre avec tous ces secrets. J’étais l’un des premiers coureurs de ma génération à avoir avoué. (…)
Pendant les moments les plus difficiles, le vélo m’a sauvé quand j’étais au bord du précipice. Oui, j’ai été au bord du gouffre. Et je devais décider : ‘je saute ou je ne saute pas ?’ Heureusement, une petite voix m’a dit : ‘Allez, tu ne vas quand même pas faire ça. J’y ai raiment pensé une fois.. J étais dans ma voiture le long du canal. Je me disais : ‘J’en ai assez, je fonce dedans (…)
J’ai traversé l’enfer. Pendant quatre ans, je me suis cherché. Mais j’en suis sorti et je me sens maintenant plus fort”
Ces années 2000 ont fortement marqué le cyclisme et depuis nombreux sont ceux qui doutent des champions de maintenant. La génération actuelle paye cash. Johan Museeuw pense qu’il serait tant de ne plus regarder le passé justement et dénonce l’hypocrisie qui règne à ce sujet. Il cite le cas Richard Virenque comme exemple
« Richard Virenque monte sur le podium du Tour de France mais Lance Armstrong n’est plus le bienvenu. Je vous le demande : quelle est la différence ?”