Biniam Girmay (Intermarché Circus Wanty), 22 ans est connu dans le peloton dorénavant après ses victoires sur Gand Wevelgem et une étape du Giro en 2022 entre autres. Explosif et très bon sprinteur, il avait terminé 12ème de Milan Sanremo l’année dernière.
Cette année, après une victoire d’étape sur la 1ère étape du Tour de Valence, puis une 2ème place sur le Trofeo Palma, il a terminé ensuite 3 et 4ème sur la 2ème et 3ème étape de Tirreno Adriatico. Il n’est pas encore au top de sa forme mais il reste l’un des candidats sérieux à la victoire sur la « Primavera ». Mais pour ce dernier, on ne peut rien prévoir pour ce Monument.
Sa forme?
Biniam Girmay (au Het Laatste Nieuws): « C’est vrai que je suis meilleur au sprint. Mais je n’avais pas couru depuis un mois avant Tirreno. Je suis encore en train de me construire, je ne suis pas encore à 100 %. Tirreno-Adriatico m’a rendu un peu plus performant. J’espère que j’atteindrai progressivement mon pic de forme. Je m’améliore de jour en jour »
Milan Sanremo?
« C’est l’un des grands objectifs pour moi et pour l’équipe. C’est juste que c’est aussi une course imprévisible. C’est le monument le plus facile à gagner et en même temps c’est très difficile. On ne peut pas dire à l’avance qu’il faut l’aborder de telle ou telle manière. On ne sait pas. Il ne faut pas oublier que je n’en suis qu’à ma deuxième année..
En général, il s’agit de choisir sa position. C’est aussi une question de jambes bien sûr, mais il faut être intelligent. Dans les descentes, il faut prendre des risques. Cela fait partie du jeu si l’on veut gagner une course de ce calibre. Et il faut savoir quel coureur suivre. On ne le sait pas à l’avance, il faut le voir le jour même (…).
Même les coureurs très forts sont parfois mal positionnés et vous perdez alors beaucoup d’énergie à remonter. Il faut savoir lire les bons ‘mouvements’. ‘Pogi’ (Tadej Pogačar) est là aussi. Avec lui, c’est une course différente, c’était la même chose l’année dernière. Son équipe avait déjà commencé la course sur la Cipressa, ils n’ont pas attendu le Poggio. »