Sur Milan Sanremo, la Lotto Dstny va aligner ses deux sprinteurs avec Arnaud De et Caleb Ewan. Pour Le jeune Belge, ce sera une première.
Sa collaboration avec Caleb Ewan
Arnaud De Lie à la Dernière Heure (DH.net) . « Je pense qu’il y a peu de chance qu’on arrive à deux sur la Via Roma dans un groupe qui lutterait pour la victoire. On peut être bien placés tous les deux au pied de la Cipressa et après on fera le point. Au-dessus, on aura une idée de qui est bien ou pas. Et si jamais on est encore à deux au-dessus du Poggio, ce sera aux directeurs sportifs de prendre leurs responsabilités. On n’aura pas le temps de parler, mais avec l’oreillette, ils pourront nous dire quoi faire. Mais je nous souhaite d’être là tous les deux, ça multipliera nos chances que cela reste groupé et en plus, on a la chance d’être très rapides tous les deux.”
Les 294 kilomètres lui font ils peur?
« Non, non. C’est quarante minutes de plus que Plouay ou Gand-Wevelgem, des courses que j’ai courues. Je vais fermer les yeux et ne pas penser à ces quarante minutes.”
Etre en bonne position dans le Cipressa
« Nous aurons une belle équipe avec Pascal Eenkhoorn, Jacopo Guarnieri et Frederik Frison par exemple. Ce ne sera pas à nous de contrôler, on doit utiliser nos hommes pour le placement au Capo Berta, qui est le plus dur des trois capi. De toutes les bosses de Milan-Sanremo, c’est la plus raide
Ensuite, ils devront bien nous placer à la Cipressa et, je l’espère, s’ils sont encore là, avant le Poggio. (…) l’important, ce sera la jambe dans la Cipressa. Le placement est important mais plus encore, il faut avoir la jambe. Si vous ne l’avez pas, vous ne passerez pas la Cipressa et encore moins le Poggio.”
Attaquer?
« Non. Pour attaquer, il faut être beaucoup plus fort que je ne le suis aujourd’hui. Dans d’autres courses, même au Nieuwsblad par exemple, je suis passé à l’attaque, mais là, c’est différent. Je serais déjà très content de passer le Poggio et il faudra voir comment je suis en bas. Evidemment, ça peut dépendre des circonstances de la course.”
Paris Roubaix ou le tour des Flandres me font plus rêver.
Sa motivation
« C’est un monument, on est donc naturellement motivé, mais c’est vrai que Paris-Roubaix ou le Tour des Flandres me font plus rêver. Ce sont des classiques de guerriers, Sanremo, c’est attendre, attendre et attendre encore l’explosion dans le Poggio. »