Mark Cavendish (38 ans) va débuter sa saison sur sur le tour d’ Oman cette semaine (du 11 au 15 février). Le Britannique porte désormais les couleurs du team Astana Qazaqstan. Dans une interview accordée au Sunday Times, Cavendish ne tarit pas d’éloges sur la formation kazakhe et son manager Alexandre Vinokourov.
Mark Cavendish. « Vino m’a appelé et m’a demandé : ‘Qu’est-ce que tu en penses ? Je ne peux pas te payer ce que B&B t’avait promis, mais vien ici, il n’y a pas de pression »
Nous avons parlé des avantages, mais aussi de ce qui se passerait si je ne réussissais pas, si les choses allaient dans l’autre sens. Il a juste dit : « Ça n’a pas d’importance. Si tu ne gagnes pas, tu ne gagnes pas. Mais nous allons essayer ». Ça fait très, très longtemps que personne ne m’a parlé comme ça. J’ai été dans des équipes où l’on m’encensait, ce qui est dur. Vous vous sentez isolé, vous ressentez la pression. J’ai également fait partie d’équipes où j’ai reçu des coups de pied, pas physiquement, mais ce n’est pas agréable non plus. Ici, je me sens respecté pour ce que j’ai accompli, ce que je peux encore accomplir, et en tant que personne. »
Après avoir roulé pour Dimension Data pendant quatre ans, Cavendish a rejoint Bahrain Victorious en 2020. Sa carrière semblait terminée mais le team Deceuninck-Quick-Step l’a repêché et le Britannique a remporté quatre étapes du Tour de France 2021. L’année suivante, Fabio Jakobsen a participé à la place de Cavendish ,resté à la maison..
« Il y a d’abord eu les années chez Dimension Data. Là-bas, je suis tombé malade par la faute de l’équipe (Cavendish avait la maladie de Pfeiffer) et j’ai payé la facture. Ça fait mal. Chez Bahreïn, et même chez Quick-Step, je ne pouvais me préparer à rien, me fixer un objectif. Pour la première fois depuis des années, je peux travailler au lieu de faire mes preuves pour avoir une chance. »