Depuis hier, on ne sait pas encore quel sera l’avenir des coureurs de B&B Hotels KTM, dans quelle division ils repartiront. Mais le journal Ouest France a fait le tour des managers des équipes françaises. Le contexte est difficile en ce moment. En ce mois de décembre, il ne reste quasi aucune place ou très peu dans les équipes tricolores qui subissent aussi la crise. .
Avec les budgets serrés, il est difficile pour ces dernières de recruter même si elles le voulaient. Marc Madiot et Vincent Lavenu ont expliqué; au Ouest France, pourquoi le cyclisme pro dérouille financièrement à l’heure actuelle . Il ne faut pas oublier que le cyclisme est un sport gratuit pour le public et que l’argent ne vient que des sponsors.
Vincent Lavenu au Ouest France: « C’est de plus en plus compliqué. Sachant que 95 % de notre financement vient de nos sponsors, que nous n’avons pas de droits TV, de billetterie (…)
Nos frais de compétition sont de 1,2 millions d’euros par an, auxquels vous devez rajouter 300 000 € de frais d’essence. Cela fait donc 1,5 millions d’euros pour se déplacer sur les courses, mais en retour, en frais de participation, on nous verse 750 000 €. Cela fait donc 750 000 en plus à ajouter pour courir. On paie pour aller sur les courses !
Autre chose : sur le Tour, ASO nous rembourse 24 personnes de frais alors que nous sommes plus de trente par équipes ! Cela nous coûte 50 000 € en plus. ASO nous donne au global 55 000 € en frais de participation, mais avec l’essence et tous les autres coûts, on dépasse largement cette somme. Vous en connaissez, vous, un secteurs où ce sont les acteurs qui paient pour donner un spectacle «
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