Hier, Philippe Gilbert a levé les bras pour la dernière fois sur une course . Le champion de 40 ans. a fait ses adieux au cyclisme ce samedi à Valkenburg, aux Pays-Bas, lieu où il a été sacré champion du monde en 2012.
Pour l’occasion, tous ses amis étaient réunis pour la der , la « Phil’s Last Ride ».
Philippe Gilbert; « C’est un endroit très important pour moi. J’ai un lien particulier avec Valkenburg
Mon titre mondial en 2012 et les quatre victoires sur l’Amstel Gold Race ont été réalisés ici. De toute façon, j’ai célébré de nombreux grands succès aux Pays-Bas, puisque j’ai également réussi à remporter trois fois le ZLM Toer. Le public néerlandais a toujours été très respectueux à mon égard. »
La première fois où il a gravi le Cauberg à vélo?
« Je pense que je roulais avec les juniors à l’époque et que j’avais environ 16 ans. Nous sommes venus nous entraîner dans cette zone à l’époque. Plus tard, j’ai parfois fait un aller-retour de Remouchamps à Limbourg. »
Une dernière victoire
« Ma connaissance du profil ici était donc très bonne. C’est également nécessaire, car sur l’Amstel Gold Race, on tourne et on tourne sans cesse. Mais la connaissance des courses a toujours été une de mes armes. Je savais exactement ce qui allait se passer. Je l’ai remarqué en regardant « Il Lombardia » à la télévision samedi dernier. Je peux encore me souvenir de l’itinéraire.
J’ai toujours ajusté mes objectifs, me donnant de nouveaux défis. C’est aussi pourquoi j’ai duré si longtemps. Il était également important que je change d’équipe au bout de quelques années, ce qui vous donne des perspectives différentes et un nouvel environnement qui vous inspire à nouveau. »
Eddy Merckx et tant d’autres présents hier comme Thor Hushovd, Niki Terpstra, Jim Ochowitz, Patrick Lefevere, Axel Merckx, André Greipel, Dirk Dewolf
« Je suis probablement en train de clôturer la période la plus intense de ma vie ici. Pendant des années, tout tournait autour du vélo. Si quelque chose va me manquer? le frisson de la vitesse. La sensation que l’on a quand on descend une descente. Ce qui ne me manquera pas, ce sont les nombreux mauvais hôtels et la nourriture souvent infecte . Parfois on avait quelque chose que tu ne servirais même pas à ton chien ou à ton chat. »