Le Tour de Vénétie s’est terminé par un abandon pour Mathieu van der Poel. Il était resté dans la région après le mondial de gravel et ne devait pas prendre le départ du Tour de Vénétie à l’origine. Mais il est allé, sans grand conviction et motivation.
Mathieu van der Poel sur cyclingnews: »De toute façon, j’étais là pour une semaine (rires). C’est parfois difficile de continuer à s’entraîner, alors je préfère participer à une course pour m’occuper. Sinon, j’étais de toute façon assis dans cette chambre d’hôtel toute la journée, alors je me suis dit : faisons cette course. »
Vendredi, il participera à une autre course de gravel avec la Serenissima Gravel. Il termine sa saison sur route avec cinq victoires : une étape sur la Settimana Internazionale Coppi e Bartali, a travers la Flandre, le Tour des Flandres, une étape sur le Giro et le GP de Wallonie, pas mail pour une saison qu’il juge moyenne.
« Cette saison, la fatigue mentale est plus importante que la fatigue physique. Il ne reste plus grand-chose dans le réservoir. Le championnat du monde de Gravel était quelque chose que je voulais vraiment faire parce c’ était un peu spécial, mais deux autres courses sont venues après cela. Je serai quand même content si je peux faire une petite pause après vendredi ».
Le cyclo-cross cet hiver?
« Après ma période de repos, je prendrai une décision quant au début de ma saison de cyclo-cross mais je pense que ça sera autour de la fin du mois de novembre, même si ce n’est pas certain à 100%,. Je compte faire de 10 à 15 cyclocross et me préparer pour les classiques de printemps. Après je prendrai une période de repos et ce sera le Tour de France «
Pas jusqu’à 40 ans
J’ai lu quelque part la semaine dernière une interview de Serge Pauwels dans laquelle il disait que les coureurs de la nouvelle génération ne dureront que jusqu’à 35 ans maximum. Et je suis d’accord avec cela, c’est l’évolution du cyclisme. Regardez quelqu’un comme Juan Ayuso, qui monte sur le podium d’un grand tour (la Vuelta) à 19 ans. Il m’est impossible de continuer ainsi pendant 15 ans, mais je parle en mon nom. Mais vu comment je me sens maintenant, je ne vais certainement pas continuer à courir jusqu’à 40 ans. »