L’Olympique de Marseille d’Igor Tudor a été très fortement secoué ce soir à Brest. En tête grâce à un but de Tavares, l’OM a logiquement concédé l’égalisation sur une superbe frappe de Lees-Melou. Un nul (1-1) décevant pour… Brest !
Après sa large victoire contre Reims (4-1), Marseille arrivait à Brest avec une certaine confiance alors que la campagne des matchs de préparation avait été tumultueuse. De son côté, le collectif de Michel Der Zakarian avait connu un été tranquille mais un premier match manqué à Lens (3-2).
Brest met en place un système agressif sur le porteur du ballon pour prendre à la gorge l’OM, notamment sur les ailes. C’est donc paradoxalement que la première occasion est axiale avec Guendouzi qui élimine Chardonnet mais n’enroule pas assez son ballon que Bizot dévie et c’est finalement Brassier qui récupère devant la ligne de but (5e).
Brest monte en puissance, si la frappe de Lees-Melou s’envole (15e), la tête de Le Douaron elle est précise. Le Brestois réussit une tête plongeante à la réception d’un centre de Pereira-Lage. Blanco est battu mais c’est le poteau qui renvoie la tentative de Le Douaron (34e).
C’est un peu à la surprise générale que l’OM prend l’avantage. Sur un corner bêtement concédé par Dari, Clauss est servi en retrait et Magnetti relâche sa vigilance face à Nuno Tavares qui sprinte à l’opposé. L’ancien Lensois le sert et le Portugais croise son tir hors-de-portée de Bizot (38e).
Après le repos, Brest accélère pour revenir dans le match et, sur un corner de Belaïli, Mbemba repousse sur Lees Melou qui décoche une frappe de demi volée puissante qui laisse Blanco sur place (61e) !
Dans le dernier quart d’heure, malgré l’entrée en jeu d’Alexis Sanchez dès l’entame de la seconde période (46e) puis de Payet (69e), l’OM de Tudor est atone et c’est encore Guendouzi le plus dangereux mais le milieu français est repris par l’impressionnant Dari sur un tacle très propre (67e).
Brest, lui, joue crânement sa chance avec un Belkebla omniprésent qui délivre un caviar pour Le Douaron qui croque la feuille de match en expédiant son tir au-dessus d’un Blanco qui était dans une position pourtant bien délicate (73e).
Malgré leurs efforts, les Brestois n’arrachent pas une victoire qu’ils auraient mérité face à des Marseillais très empruntés. Au final, Michel Der Zakarian a réussi son coup en relançant totalement son équipe, pour le Marseille de Tudor, les doutes reviennent au galop.