La championne Belge Jolian D’Hoore a pris sa retraite du peloton pro féminin l’année dernière. Elle est actuellement DS au sein du AG Insurance NXTG. Comme chez les hommes lors de la première semaine du Tour de France, elle note beaucoup de chutes. Au Het Nieuwsblad, elle donne son avis sur les raisons éventuelles de toutes ces chutes
« il y a beaucoup de petites équipes françaises au départ avec une wildcard (invitation). On sent cette différence de niveau dans la course »
Jolian D’Hoore au Het Nieuwsblad; « Le cyclisme féminin progresse vite, peut-être un peu trop vite. La différence entre les équipes de haut niveau et les autres équipes est un peu trop grande, dans tous les domaines.
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Ce n’est pas qu’il y a trop d’équipes ici, d’habitude dans d’autres courses nous courons avec 20 à 25 équipes (dans ce Tour il y a 24 équipes, ndlr), donc ça ne fait pas la différence. C’est juste la différence de niveau entre les équipes. Par exemple, ici, sur ce Tour, il y a beaucoup de petites équipes françaises au départ avec une wildcard (invitation). On sent cette différence de niveau dans la course.
D’un autre côté, nous ne devrions pas la rendre plus importante qu’elle ne l’est. Dans le Tour masculin, il y a aussi beaucoup de chutes lors la première semaine. C’est juste une partie du problème. »
ASO et les indications de courses
« Un autre problème, ce sont les indications qui ne sont pas claires. Pour une telle organisation, ASO, c’était parfois juste dramatique dans cette deuxième phase. Beaucoup de rétrécissements de route sont uniquement indiqués avec un peu de peinture fluo rouge. En Belgique, avec Boplan, la signalisation est 10 fois meilleure qu’ici. Et en même temps, il ne faut pas en faire une trop grosse affaire. Chez les hommes aussi on a vu beaucoup de chutes durant la première semaine, ça fait partie de ce sport. »