A 26 ans, le Français Benjamin Thomas (Team Cofidis) a été l’un des grands acteurs de cette 5ème étape du Critérium du Dauphiné. Le vainqueur de l »Etoile de Bessège et des Boucles de la Mayenne cette saison aurait tant voulu s’offrir un victoire en WorldTour, il aura tout donné mais les Jumbo Visma de Wout van Aert étaient là, en mode conquérant. Echappé dès les premiers kilomètres ave
c Fabien Doubey (TotalEnergies), Jan Bakelants (Intermarché-Wanty Gobert) et Sebastian Schönberger (B&B-KTM), le Français a tout donné pour aller chercher cette gagne. Mais les équipes Jumbo Visma et Ineos Grenadiers ont mené un rythme d’enfer pour les rejoindre et les passer à moins de 300 mètres de l’arrivée.
Petite consolation pour Benjamin Thomas, il a été déclaré coureur le plus combatif de l’étape.
Benjamin Thomas sur CyclingToday: « Franhement, à 5 bornes de l’arrivée on s’était dit c’est mission impossible, on avait une minute d’avance à 60 bornes. On a géré notre truc. On a géré à la fin, on avait une bonne cohésion et on se fait reprendre à 100 mètres.
J’ai lancé de loin parce que j’ai vu que ça revenait et si j’attendais les deux cents mètres on allait se faire manger. J’ai tenté de loin à 400 mètres, de toute façon il m’en aurait manqué… C’est dommage, il nous a manqué une poignée de secondes pour se jouer la victoire. On a faillit avoir le peloton, au final ca nous fait une belle journée quand même (…) On a fait une belle journée à l’avant… C’est dommage de passer si près.
Le peloton n’avait pas d’intérêt à revenir trop vite sur nous. On a profité du profil en peu descendant dans le final pour vraiment mettre en route. Quand on a remonté l’écart à deux minutes, on a fait vraiment douter le peloton et on savait que dans les deux derniers grimpeurs une équipe comme BikeExchange pouvait pas accélérer sinon Groenewegen allait être en difficulté. C’était donc à Ineos et à Jumbo de rouler pour arriver au sprint.
On y a cru et c’est dommage, il n’a pas manqué grand chose. Toute la journée on a donné beaucoup de force et dans le final, il ne nous manque pas beaucoup pour arriver au bout. »
PHOTO MATHILDE L’AZOU/Team COFIDIS
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