A l’arrivée de la 1ère étape du Giro, le président de l’UCI David Lappartient s’est entretenu avec le site Wielerflits. Il ne cache pas son admiration pour Mathieu van der Poel et pour ce cyclisme qu’offre cette nouvelle génération
Cette nouvelle génération revient aux racines du cyclisme
David Lappartient à Wielerflits
: « Ce qu’il y a de bien avec Van der Poel, c’est qu’il est toujours là quand il y a un combat héroïque. Il ne roule jamais sur la défensive, mais attaque toujours pour faire la course. C’est une attitude qui rend le vélo si beau. Il semble que cette nouvelle génération revienne aux racines du cyclisme. Ils ne s’assoient pas sur leur vélo pour compter les kilomètres, mais roulent avec courage et bravoure »
Van der Poel, Remco Evenepoel, Tadej Pogacar, Julian Alaphilippe et Wout van Aert.
« Quand ils sont au départ, on ne sait jamais ce qui va se passer dans une course. On ne peut rien prévoir. Ils n’attendent pas les derniers kilomètres. C’est une sorte de jeu pour eux de gagner des courses et de belle manière aussi. »
Mathieu van der Poel
« Le moment quand Mathieu a pris le maillot jaune sur le Mûr-de-Bretagne sur le Tour, le maillot de leader que son grand-père Raymond Poulidor n’a jamais porté, a également été un moment spécial pour tous les fans de cyclisme français.
C’ est dommage que Poulidor n’ait pas pu assister lui-même à cette réussite de son petit-fils, car il aurait été incroyablement fier. D’un autre côté, on remarque aussi que Mathieu est fier de ce que son grand-père a accompli. Je l’ai remarqué lors des conversations que j’ai eues avec lui. »
C’est dommage pour nous, Français, qu’il ait choisi la nationalité néerlandaise. Avec une mère française, il aurait pu courir pour la France. Il parle aussi couramment le français. Nous l’aurions certainement accueilli »