Dans une interview à cyclingnews, le Français Romain Bardet (Team DSM) s’est montré ferme sur l’utilisation de certaines substances (autorisées par l’UCI) utilisées par certaines équipes WorldTour comme les analgésiques, de relaxants musculaires ( Tizanidine) ou les cétones. Le Français demande à l’UCI de mettre les choses au clair et d’être plus ferme quand à l’utilisation de ces produits.Romain Bardet à cyclingnews
: « Tant que les règles restent trop permissives… c’est le problème. Nous parlons de cétones depuis deux ou trois ans et le MPCC fait pression pour les interdire, mais d’autres équipes déclarent toujours qu’elles l’utiliseront encore. C’est aux autorités antidopage de décider si c’est interdit ou pas et c’est le problème car il y a cette zone grise. Les lois sont trop permissives. On parle beaucoup de ces substances mais ce qu’il faut juste faire, c’est de les interdire (…).
C’est bien que nous nous concentrions là-dessus, et c’est aussi bien que les médias en parlent. Pour moi, il y a toujours trop de temps qui passe avant de se rendre compte qu’il fallait être strict sur certains points. Comme avec le Tramadol. »
Les contrôles anti dopage (hors compétition) en baisse durant la pandémie
« Il y a du travail à faire. Surtout avec les contrôles. Je pense que cela a considérablement baissé depuis la pandémie de la Covid, et encore une fois je parle de mon expérience. Si c’est la même chose pour tout le monde, alors le sport doit prendre plus de mesures. Avec la méfiance et les choses qui ont toujours existé dans le cyclisme, il faut peut êtren pour rendre le sport plus propre, mettre plus de pression avec plus de contrôles et plus de tests (…)
Je sais que cela représente beaucoup d’argent pour y parvenir, mais c’est ce dont le cyclisme a besoin. Je suis convaincu que les gars qui dirigent l’antidopage sont toujours pros et surveillent vraiment les choses et les ciblent. Dans l’ensemble, j’ai senti que le niveau des tests effectué a un peu baissé «