Lors du podcast « On Connait Nos Classiques« , les journalistes et consultants de la RTBF on fait le bilan de cette année cycliste 2021. Ces derniers ont donné leurs coups de coeur et leurs déceptions. L’ancien professionnel Cyril Saugrain, quand à lui, a donné ses deux coups de coeur :
« Sur le plan émotionnel je choisis la victoire de Mathieu van der Poel à Mûr de Bretagne, sur le Tour de France. Et puis, le deuxième coup de cœur est français, c’est Franck Bonnamour le super combatif du Tour ».
Les déceptions: les trentenaires
Quand à Jérôme Helguers, il pense que les coureurs de plus de 30 ans sont mis en danger par cette nouvelle génération de champions qui les poussent vers la sortie…
« Je ne vais pas parler de coureurs décevants, mais plutôt de coureurs qui, selon moi, sont probablement déçus au terme de cette saison. La nuance est importante. Il y a une génération de coureurs de plus de 30 ans qui doit se dire que ça va devenir très compliqué de gagner à nouveau une grande course. Je parle des Greg Van Avermaet, Philippe Gilbert, Sep Vanmarcke ou même Peter Sagan. Pour cette génération le vent tourne car ils ne semblent plus vraiment en mesure de rivaliser avec les van Aert, Van der Poel, Alaphilippe ou même Pidcock et Asgreen ».
Gérard Bullens va dans le même sens que Jérôme Helguers
» Sans citer de noms, ma déception est collective. Ce sont les trentenaires. Quelques-uns sont passés à travers cette saison. Il y a plusieurs raisons, peut-être la pandémie, et on voit plusieurs coureurs en difficulté, poussés vers la porte par les jeunes qui ont pris le pouvoir ».
L’équipier de l’année
Sans Michael Morkov, Mark Cavendish n’aurait pas pu aller chercher la victoire
Cyril Saugrain est aussi revenu sur le travail incroyable de Michael Morkov au sein de la Deceuninck. C’est lui qui avait déjà lancé Sam Bennett lors du tour de France 2020 et c’est encore lui qui place Mark Cavendish sur orbite sur ce même tour en 2021. Sans Morkov, il aurait été très difficile pour les 2 sprinteurs de ramener le maillot vert.
« Le plus décisif c’est pour moi Michael Morkov. Sans lui, Mark Cavendish n’aurait pas pu aller chercher tout ce qu’il est allé chercher sur le Tour de France. Il a une justesse de course, un bon positionnement et sait produire le bon effort au bon moment. C’est lui qui reflète pour moi le mieux le profil d’équipier modèle ».
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